Le chef de l’Etat, suite au grand dialogue convoqué, a pris des mesures fortes pour décrisper l’atmosphère politique de notre pays. Au total 333 prisonniers de la crise des régions anglophones ont été libérés, ainsi qu’une centaine de détenus de la crise post-électorale. Une action saluée par l’ancien opposant devenu ministre dans le régime qu’il a longtemps pourfendu. Jean de Dieu Momo en a profité pour tendre la main aux personnes qu’il a offensées.
Le président Paul Biya a posé des actes forts que nous devons décrypter comme donnant le signal de la nouvelle orientation politique pour la réussite de ce septennat qu’il place sous de meilleures auspices: le pardon, la réconciliation, l’union faisant la force pour la construction de la nation.
Pour lui emboîter le pas, je demande pardon à tous ceux que j’ai offensé dans le feu de l’action politique. Et notamment mais sans s’y limiter, aux partisans des formations et partis politiques concurrents.
Les jouxtes verbales pré et post électorales sont terminées. Nous sommes désormais tournés vers l’orientation géopolitique instaurée par le président de la république.
Sortant de la phase contestataire, nous entrons dans la phase de la conquête du pouvoir politique locale par les urnes, abandonnant derrière nous la jactance stérile et improductive. Ensemble nous devons regarder dans la direction de la construction de notre pays.
Personne mieux que nous ne saurait construire notre pays. Surtout pas les étrangers eux-mêmes préoccupés par la construction des leurs. Suivons le guide suprême. Dans la paix