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Héritage : Il y a le feu dans la maison de Fotso Victor

Les enfants du défunt milliardaire de Bandjoun n’arrêtent pas de se déchirer. Dans la longue lettre ci-dessous, Laure Fotso règle ses comptes à son frère consanguin, Yves Michel, qu’elle accuse presque d’avoir suscité les problèmes cardiaques ayant emporté le regretté édile, le 20 mars 2020 à Paris.

Douala, le 5 mars 2020

Cher Yves Michel, Depuis le départ de Papa, je me suis volontairement tue. Je n’ai aucunement souhaité intervenir dans les débats publics, y compris lorsque les propos me sont apparus particulièrement blessants. Cê silence démontre mon refus de prendre part aux polémiques et contribuer à aggraver une situation que certains ont volontairement et insidieusement tenue à rendre invivable pour bon nombre parmi nous.

Cependant, ma retenue ne doit en aucune manière être interprétée ni comme un acquiescement, ni comme une crainte de la confrontation. Mes responsabilités, ma situation de fille orpheline et de sœur éprouvée m’interdisent toute autre posture que celle de la conciliation, de la concorde et de l’esprit de famille.

En conséquence, n’eut été le travail de sape et des manigances que tu sembles particulièrement apprécier dans le but de ternir l’image de notre feu père, je me serais abstenue d’intervenir. Je te rappelle que je me suis tue y compris lorsque tes propos directs ou rapportés se sont révélés diffamatoires à mon égard.

Ma présente intervention a pour objectif premier de te rappeler que tout fait ou tout acte dont la finalité est de porter atteinte à la mémoire de Papa provoquera de ma part une réponse cinglante, claire et franche en’ retour. C’est donc en considération de cet engagement que je t’adresse la présente réponse dans le but de rassurer ceux qui doutent, d’encourager ceux pour qui la mémoire de Papa doit rester indemne de la moindre égratignure et de renvoyer les éternels pleurnichards, imbus de leur petite personne, à un exercice d’introspection afin qu’ils méditent le privilège de porter le seul, incontestable et vrai patrimoine qu’il nous a légué : le nom de notre feu père.

Je te répondrai en suivant l’ordre de présentation établi dans ta lettre à veuves Fotso Victor dont une copie m’est parvenue. Je l’ai lue avec amusement, sachant toute la vérité sur toi et sur les kits que tu tentes maladroitement de travestir.

Le décès soudain de notre soeur Suzie

Pour ce qui concerne ce point douloureux, je te rappelle que Suzie se trouve encore à la morgue, en raison de l’incurie et des mensonges des premiers concernés dont toi-même. En effet, pourquoi voudrais-tu faire croire que certains ont quelque intérêt à laisser traîner les choses? Que dit la tradition, en la matière, s’agissant dune femme mariée? L’inhumation dans le caveau familial est-il de droit ou de règle? Au lieu de considérer ces questions simples, tu évoques un inexistant complotisme dont tu désignes d’avance et à tort d’imaginaires manœuvriers.

De plus, tu dis que le décès de notre sœur est dû au stress ; je né puis qu’approuver cette affirmation. Cependant, contrairement à ce que tu laisses croire, tu ne peux te soustraire de l’origine de son stress mentgl, physique et financier ainsi que de se vulnérabilité provoqués par ta décision de l’avoir renvoyée de la CBC parce qu’elle disait à qui voulait l’entendre que tu spoliais ton père. Elle avait gardé de ton geste une humiliation qui l’a petit à petit rongée. D’ailleurs, papa s’était indigné que tu aies pu jeter à la rue ta sœur utérine (Cf. lettre de Papa te rappelant son incompréhension face à ton geste de licencier Suzie).

Au lieu d’agir en frère aîné qui formule des directives que nous aurions immédiatement mises en exécution, tu t’es emmuré dans le silence, attendant la moindre occasion pour désigner des coupables. A dire vrai, l’état de notre sœur Suzie ne te paraît intéressant que pour autant que tu puisses espérer en tirer un bénéfice personnel, comme à ton habitude. Puisqu’il.n’y a rien à y gagner, tu es resté aux aguets et, plusieurs semaines plus tard, tu tentes de faire porter à d’autres une responsabilité qui t’incombe en premier. Tu aurais dû penser aux enfants de Suzie dont tu es l’oncle et qui attendent de ta part soutien et consolation. Malheureusement de tout cela, tu n’as manifesté ni envie ni élan. Honte à toi!

Pourtant, quelques années plus tôt, à l’occasion des obsèques de Grand-mère Ma Maptuè, tu t’es empressé de te mettre en première ligne parce qu’un budget d’une certaine ampleur avait été alloué pour l’ensemble des cérémonies. A cette occasion, nous avons pu constater jusqu’où peut aller ton envie d’accaparement. Tu as émis l’idée de faire porter la dépouille de notre illustre Grand-mère dans un corbillard neuf. Tu as mandaté Rachel pour se rendre en Afrique du Sud afin de ramener un véhicule que tu prétendais avoir préalablement repéré.

Une fois ramené au Cameroun, l’acquisition s’est révélée être une carcasse sans moteur ; elle ne comportait qu’une simple carrosserie. Pour motoriser la carcasse, tu as passé commande d’un moteur auprès de TAG Automobiles. Nuitamment, dans* la villa d’Elig-Essono, monsieur Belibi (vieux Belibi) et ses techniciens ont eu du mal à adapter le moteur à la carcasse. Le lendemain, à sa sortie, le corbillard portait encore les traces d’une peinture fraîchement badigeonnée, au point que certains ne purent s’empêcher de s’écrier : Yves Michel a encore frappé son père! Pire, au moment de transporter Grand-Mère Ma Maptuè vers le caveau familial, le fameux corbillard, prétendument flambant neuf, tomba en panne.

Après les obsèques de Ma Maptué, tu as pompeusement offert.des véhicules aux épouses Fotso. C’est quelques mois plus tard, au moment de percevoir ses indemnités de représentation dans les sociétés, que Papa se rendit compte que tu avais unilatéralement déduit le coût d’acquisition desdits véhicules, sans l’en avoir informé. Ce qui fut un véritable choc pour Papa car il ne.s’attendait pas à voir un tel procédé volontairement et insidieusement orchestré par son propre fils.
Pire encore, les sommes déduites des indemnités de Papa avaient été grossièrement surévaluées puisqu’elles représentaient la valeur des Toyota Prado pour chacune des épouses alors que ces dernières n’avaient reçu que des Toyota Corolla, à l’exception notable de l’une d’elles.

Dois-je aussi rappeler que pour le deuil de maman Lydie, ta propre mère, paix à son âme, tu as monté tout un stratagème pour gonfler le budget alloué. Face à l’ampleur des dépenses présentées, Papa avait crié : «Ces enfants veulent me ruiner!» Le moins que je puis dire est que, si nous sommes arrivés à surmonter la douleur née du décès de Susie, lui assurer une inhumation digne et méritée n’est qu’une simple manifestation de volonté à laquelle tu as visiblement refusé d’adhérer.

L’inculpation du notaire instrumentaire du testament de papa 

L’idée de falsifier un testament, a fortiori celui de Papa, n’est ni plus ni moins qu’un parricide. Oser nier à Papa jusqu’à sa capacité à anticiper et à prévoir sa vision de la vie après qu’il aura quitté la terre ne vient qu’a l’esprit de ceux qui sont passés maîtres dans l’art du faux et de la falsification.

Heureusement, feu Fotso Victor était un homme sage, réfléchi, prévoyant et avisé. En son for intérieur, il avait pressenti ce qui se passerait après lui. Il connaissait son monde et avait une idée précise de ceux qui s’agitent comme ceux qui observent le silence. Il n’avait qu’une parole et ne la donnait qu’a ceux qui méritaient sa confiance. Pour ma part, je ne saurais douter, ne fût-ce qu’un tout petit instant de sa capacité à prévoir et à anticiper, en fonction des circonstances, les dispositions utiles lorsque surviendra son incapacité ou son décès.

 

 par Aurore Plus n°2155