Le Cameroun s’est joint à la communauté internationale pour célébrer la journée internationale de la liberté de la presse. Il est donc de bon ton de reconnaitre que cette année, aucune festivité n’a été visible dans ce sens par les journaliste de la presse écrite qui, croule dans une situation d’indigente insolente du fait d’un marché de la publicité qui malheureusement fait la part belle à la radio et la télévision.
Il est clair que dans le lanterneau médiatique Camerounais que la Presse écrite est le parent pauvre des médias à cause non seulement des conditions de travail exécrables, mais aussi à cause d’un taux de chômage élevé. Et pourtant en termes de compétence, il en existe. Le constat qui est malheureusement fait dans cet univers médiatique c’est qu’on constate avec beaucoup de consternation que la publicité est dirigée essentiellement ver les médias audiovisuels que sont la radio et la télévisions. Et pourtant, selon des chiffres le volume global du marché de la publicité est estimé en 2024 à 18,9 milliards FCFA qui, pour l’essentiel est largement offert aux télévisions et radios. Ce qui constitue non seulement un véritable scandale mais qui empêche à la presse écrite de survivre dans cet environnement. Il est donc important qu’une prise de conscience des pouvoirs publics soit effective car comme on le dit « les écrits restent».