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Abus d’autorité : Messi Atangana cité dans un gros scandale

Luc Messi Atangana : les casses en avant.
Certaines casses initiées ces derniers temps par le super maire de la ville de Yaoundé semblent tourner au règlement de comptes. Son récent passage derrière la foire de Tsinga où il a saccagé le siège de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac), semble indiquer que l’homme s’est mis au service de ces lobbies maffieux.

Si cette affaire de casses sauvages perpétrées le 26 janvier 2021 dernier du côté du quartier Bastos au lieudit derrière foire de Tsinga ne fait pas encore grand bruit, il est fort à parier qu’elle fera davantage de gorges chaudes dans l’opinion en raison de l’identité des protagonistes. Et le motif de la casse est suffisamment clair. Des personnes bien identifiées ont délibérément empiété sur une parcelle de terrain prétendument appartenir au président de la République, Paul Biya suivant titre foncier 18662, établi le 24/12/2000. Cet empiètement se résume ainsi qu’il suit : Dikoumé (concession : 79m2) ; Kemdong (clôture : 26m2) ; nkoé (concession : 223m2) Elara (concession :114m2) ; nguemba (concession : 130m2) ; Asso’o (concession : 47m2).

Il y a donc quelques jours, le maire de ville Luc Messi Atangana somme ces personnes de libérer les espaces qu’ils ont illégalement occupés. Des démarches sont alors engagées pour persuader le maire de ville à surseoir à sa démarche. C’est le cas de Jules Doret Ndongo, président en exercice de la Comifac qui aurait intervenu auprès du super maire. En vain.

Pourquoi Jules Doret ndongo ? Tout simplement parce que le siège de la Comifac est dans un local appartenant à feu Gustave Sama Ayissi. C’est ainsi que le 26 janvier 2021, les engins de la Communauté urbaine de Yaoundé entrent en scène. Pour ceux qui assistent à ce macabre spectacle après qu’une réunion qui devait se tenir à la présidence de la République ait avorté, les hommes de Messi Atangana n’ont de cesse de chanter le nom de Paul Biya comme donneur d’ordres de cette casse. Tout comme l’on signale pour le déplorer l’activisme débordant d’un certain colonel Ela de la direction de la sécurité présidentielle. Ce qui est davantage regrettable, selon nos sources, c’est qu’en démolissant le siège de la Comifac, il y avait encore à l’intérieur des employés qui n’ont eu la vie sauve que grâce à l’alerte sonnée de l’extérieur par des riverains. S’agissant de la Comifac, on n’est pas loin d’un incident diplomatique aux conséquences lourdes, tant il est vrai que d’autres pays de l’Afrique centrale s’activent à récupérer ce siège. Pour ce qui est des dégâts, ce sont plusieurs années de travail, d’archives et du matériel de pointe qui sont ensevelis dans les décombres de cette résidence. Heureusement que grâce à sa proactivité, Anga Sama a pu reloger la Comifac dans la résidence de son feu père. Son passage à l’Iric dont il est un diplômé lui a certainement anobli le comportement de ce personnage atypique qui en son temps, n’aurait jamais digéré pareille injustice. Mais qui sait ? Celui qui a terrassé un certain Gilbert Tsimi Evouna au cours d’une élection à la présidence de la fédération camerounaise d’athlétisme et défié le colonel Kalkaba au Comité national olympique et sportif du Cameroun a plus d’un tour dans son sac. Il est aussi proche de la Première Dame Chantal Biya. Car si l’espace à récupérer est de 47m2, l’espace démoli est largement au-dessus de cet espace. Du coup, des mauvaises langues qui ont commencé à se délier, indiquent que toute cette opération ne poursuivait qu’un seul but : offrir un espace pour la construction d’un duplex à une certaine Solange, prétendument être très proche du colonel Ela. Intox ? On veut bien le croire.

Source : La Nouvelle