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Affaire Martinez Zogo : le ministre de la justice tourne en dérision la presse

Le garde des sceaux précise qu’il y a la justice telle que voulue par la presse, et la justice qui est la réalité.

Au Cameroun, la Cour suprême a fait sa rentrée 2023 ce mercredi 23 février. Les travaux portaient entre autres sur la justice face aux technologies de l’information et de la communication.

Au cours de ces assisses, le ministre de la justice, Laurent Esso a tancé la presse. « La justice camerounaise est à la hauteur des attentes des Camerounais. Le seul problème que nous avons c’est que les magistrats ne sont pas toujours compris. Il y a la justice telle que voulue par la presse, et la justice qui est la réalité du contenu des dossiers que le magistrat examine. Parfois il y a tout un monde d’écart entre les deux », a déclaré le garde des sceaux.

Se référant à la déposition du lieutenant-colonel Justin Danwé, le chef du commando qui a assassiné Martinez Zogo, Reporters Sans Frontières a révélé l’implication du Ministre Laurent Esso dans le crime.

Selon le lieutenant colonel Justin Danwe, cité par l’ONG française, après son enlèvement le 17 janvier dernier, Martinez Zogo aurait été conduit dans un immeuble appartenant à Jean Pierre Amougou Belinga, PDG du groupe l’Anecdote.

Justin Danwé, toujours selon RSF, a informé qu’Amougou Belinga qui était présent ce jour là, et aurait même asséné quelques coups au journaliste. Le magnat de la presse aurait ensuite appelé le ministre de la Justice pour lui demander la démarche à suivre. Celui-ci aurait répondu qu’il fallait finir le travail.

Si tous les autres suspect dans l’assassinat du journaliste d’Amplitude FM ont été mis aux arrêts et auditionnés, le Ministre Laurent Esso, lui, n’a pas été inquiété.