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Cameroun-coronavirus : révision en sourdine du prix du transport en commun à yaoundé

Face aux mesures gouvernementales de réductions du nombre de passagers dans le cadre de la lutte contre le covid-19,il a été observé une flambée des prix dans le secteur dans la capitale politique du pays.

Au lieu de 250 FCFA le ramassage en journée et 300 FCFA en soirée, plusieurs conducteurs de taxis ont renchéri les coûts de 50 voire 100 FCFA. L’un d’entre eux s’explique : « vu qu’on n’a plus le droit de faire des surcharges et de ne transporter que trois passagers à la fois à bord du taxi, au lieu de quatre comme auparavant, nous sommes obligés d’augmenter le prix pour rattraper le manque à gagner ».

Même certains transporteurs interurbains ont procédé à une révision à la hausse des prix. À l’exemple cette agence disposant de cars de 19 places sur la ligne Yaoundé-Obala (ville située à une trentaine de minutes de Yaoundé). Elle a augmenté ses prix du simple au double : de 500 à 1000 FCFA. Elle aussi parle de « manque à gagner à rattraper à cause du Coronavirus qui fait fuir la clientèle ».

Le même phénomène est observable chez les conducteurs de mototaxis qui exigent désormais au moins 200 FCFA là où on payait 100 FCFA en temps ordinaire. En attendant la réaction des autorités compétentes face à cette situation, le Syndicat national des conducteurs des transports urbains et interurbains du Cameroun (Synactruicam) invite les acteurs du secteur à « respecter le prix minimum de ramassage qui est de 250 Frs le jour et de 300 Frs la nuit ». Le Syndicat dit néanmoins attendre « des mesures d’accompagnement du gouvernement ».

Les agences de voyages interurbains disposant de véhicules de plus de 70 places ont été invitées à réduire le nombre de passagers à 50, y compris le conducteur. Elles aussi disent attendre l’accompagnement des pouvoirs publics, car des baisses de recettes sont à prévoir.