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Cameroun-Crise anglophone : Les sécessionnistes sèment la terreur dans les régions anglophones, quatre éléments du BIR et un directeur d’école brutalement assassinés

De sources concordantes, quatre éléments du bataillon d’intervention rapide (BIR) et un directeur d’école ont été brutalement assassinés par les présumés sécessionnistes en moins de 48h dans les régions anglophones du Cameroun.

Quatre éléments du BIR ont trouvé la mort dans une attaque perpétrée par les présumés séparatistes à Ndop dans le département de Ngo-Ketunjia, région du Nord-Ouest.

Ces soldats tués, apprend-on, assuraient la sécurité du convoi d’un officier supérieur de l’armée camerounaise.

Une source a confié à la rédaction de 237actu.com que les présumés combattant sécessionnistes ont tendu une embuscade à ce convoi à l’aide des engins explosifs. Tous les quatre éléments du BIR ont perdu la vie sur place et leurs armes emportées. L’officier supérieur quant à lui a été grièvement blessé et la voiture complètement endommagée.

Quelques heures plus tard, précisément à Kumba dans la Région du Sud-ouest, le corps sans vie du directeur de la Government School Etam, Patrick Ejollè a été découvert dans une broussaille. Une fois après son enlèvement, les assaillants ont pris la peine d’appeler son épouse avant d’accomplir leur sale besogne.

Une source confie que Patrick Ejollè, avait reçu des menaces interposées par des tracts. L’établissement scolaire dont il avait la charge avait été incendié le 24 Janvier 2018.

La tension ne retombe pas en zone anglophone du Cameroun, un mois après l’arrestation d’Ayuk Tabe et 46 autres « indépendantistes », la violence est montée d’un cran, les populations vivent désormais la peur au ventre. Au total une trentaine d’éléments des forces de sécurité et de défense ont déjà perdu la vie depuis le 1er octobre 2017, date choisie par les « indépendantistes anglophones » pour proclamer symboliquement l’indépendance de la « république d’Ambazonie ».

Malgré l’appel au dialogue lancé par l’opinion nationale et internationale, le pouvoir de Yaoundé jusqu’ici ne présente aucune volonté à s’assoir autour d’une table avec ceux qu’il considère comme des « terroristes ».