Abel Elimbi Lobé nourrit une haine viscérale contre le MRC.
L’ancien cadre du SDF ne fait plus l’économie de son énergie quand il faut démolir le MRC, parti de Maurice Kamto. Il se donne désormais pour mission de tout faire pour que ce parti de l’opposition disparaisse de l’échiquier politique camerounais.
Abel Elimbi Lobé attribue l’échec de l’opposition camerounais à Maurice Kamto, raison pour laquelle il soutient qu’il faut tout faire pour ce parti disparaisse de la scène. En effet, c’est avec un langage cru et sur un plateau télé que l’ancien conseiller municipal à la marie de Douala 5e a une nouvelle fois évoqué le boycott des prochaines élections locales par le MRC. Selon lui, ce parti a apporté un "bouleversement cataclysmique des mœurs en politique au Cameroun". Il affirme être de ceux qui travaillent pour éteindre le MRC, ceci en raison de ses orientations idéologiques extrêmement antirépublicaines.
Dans ses envolés, Elimbi Lobe laisse entendre que le parti de Maurice Kamto est essentiellement tribal. Il invite les uns et les autres à ne point regarder son directoire, car on y a mis, dit-il, des gens qui n'ont aucun rôle important à jouer, juste des simples figurants. "Regarder juste son déploiement à la base en 2013, 97% de ces élus (18/20 au total) sont de l’ouest bamiléké", déclare-t-il.
Le promoteur de la plate-forme Kawtal, candidat à la députation à Wouri-Centre, sous la bannière du Mouvement des Ecologistes Camerounais (MEC), ne se limite pas seulement au MRC, il tire aussi sur L'union démocratique du Cameroun (UDC) qu’il présente comme un parti tribal, constitué uniquement des Bamouns et qui se déploie sur le terrain rien qu'en fonction de a concentration ethnique. D’autres partis subissent également les foudres d’Elimbi Lobe, notamment le Mouvement pour la Défense de la République (MDR), de Dakolé Daïssala, et L'Union des populations du Cameroun (UPC).
