Cet appel fait suite aux récents assassinats des civils, autorité ainsi que des militaires dans la région du nord-Ouest.
Il ya une semaine, plusieurs personnes ont perdu la vie sur le chaudron de la crise anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. A Bamenda, Janet Shey, personnel de santé de la Convention baptiste du Cameroun (CBC) a été abattue le 1er mars par des hommes armés dans son véhicule. Le lendemain, le sous-préfet d’Ekondo Titi, son chauffeur, le maire et deux éléments de l’Armée ont été tués des suites de l’explosion d’un engin improvisé à Ekondo Titi.
Des « attaques terroristes » et bien d’autres qui ne laissent indifférente Commission des droits de l’Homme du Cameroun(CDHC).
Dans une sortie, la CDHC exige que l’on cesse « d’infliger des souffrances et des peines aux populations camerounaises, y compris les écoliers et les femmes ». Elle condamne notamment les « pratiques inhumaines » que subissent les victimes et invite les auteurs à « instamment à déposer les armes et à rejoindre les centres de désarmement, de démobilisation et de réintégration ».
Le gouvernement camerounais doit « poursuivre activement les enquêtes sur ces attaques afin que les suspects soient arrêtés et jugés devant les tribunaux compétents, conformément à la loi », estime l’Organisme.