Au Cameroun, depuis près de trois ans, les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest du pays sont en proie à une crise, qui a selon certaines sources fait plus de 3000 morts. 800 000 déplacés internes et 35 000 autres demandeurs d'asile au Nigéria. Ce qui provoque une forte pression interrnationale sur le régime de Yaoundé.
Après Eliot L. Engel, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, qui a rédigé une lettre, exhortant l'ONU à adopter une résolution pour mettre fin à la violence en zone anglophone, c'est autour de la France de prendre les devant de la scène.
En effet, Sébastien NADOT, député français de la Haute-Garonne, a saisi ce lundi à travers une correspondance, le représentant permanent de la France auprès des Nations-Unies. Dans sa lettre, il demande à Nicolas de Rivière de mettre en place un comité d’experts chargé d’« évaluer in situ les violations au droit international des droits de l'homme et au droit humanitaire au Cameroun ».
Voici ladite lettre