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Cameroun : Paul Chouta reconnait que Maurice Kamto et Ayuk Tabe l’ont beaucoup aidé à Kondengui

Il rend un vibrant témoignage à l’endroit du leader séparatiste Ayauk Tabe et le Président national du MRC, rencontrés à la prison principale de Kondengui.

Paul Chouta respire désormais l’air de la liberté. Il a retrouvé les siens le 20 mai dernier, après avoir passé deux années de sa vie en prison.

Dans un direct sur sa page Facebook, le lanceur d’alertes est revenu sur son pénible séjour carcéral, évoquant sa rencontre avec certains leaders politiques qui lui ont beaucoup apporté, notamment le Pr. Maurice Kamto, leader du MRC, et le leader séparatiste Ayuk Tabe, président de la république inexistante d’ambazonie.

« Financièrement c'était compliqué. Il fallait quitter de chez moi pour venir donner les repas. Il y'avait pas de moyen et il fallait que l'enfant aille à l'école et payer le loyer [...] Quand le Professeur Kamto qui me donnait le repas chaque jour sort, je suis dans mon local et Monsieur Ayuk Tabe envoie quelqu'un de venir m'appeler. Lorsque je suis arrivé il m'a dit, "Tu peux t'assoir chaque soir avec nous". Du 7 octobre jusqu'au jour où je sors de prison j' ai été nourri par Ayuk Tabe. Je ne veux pas entrer dans les polémiques politiques. L'homme que j'ai vu, est loin de celui que l'on décrit », a laissé entendre le jeune activiste.

Paul Chouta était privé de liberté depuis le 28 mai 2019, date de son arrestation par les policiers. Le lanceur d’alerte et journaliste web était accusé de diffamation, propagation de fausse nouvelle.

Il avait été interpellé à la suite d’une plainte déposée par l’écrivaine Calixthe Beyala. On reprochait à l’ex prévenu d’avoir posté sur sa page facebook, une vidéo montrant l’écrivaine en pleine discussion avec un homme dans la cour d’un établissement scolaire à Douala. La demande de mise en liberté provisoire introduite par la défense a plusieurs fois été rejetée par le tribunal. C’est en avril 2020 que les débats ont débuté.

Paul Chouta a finalement écopé de 23 mois de prison, 2 millions de francs CFA de dommages et intérêts et 160.000 FCFA d'amendes. Plusieurs organisations internationales s’étaient mobilisées pour son cas, notamment Reporters sans frontières (RSF), et la Fédération international des journalistes.