Le Pr Louis Richard Njock invite les malades à revenir se faire soigner dans sa formation hospitalière.
L’Hôpital Laquintinie broie du noir. Depuis qu’il a été transformé comme point focal de la lutte contre le Covid-19 dans la ville de Douala, les autres malades ont disparu. Conséquence : les recettes de l’hôpital ont chuté de façon drastique.
En effet, les autres malades ayant peur d'être contaminés par les patients du Covid-19, en isolement dans cette formation hospitalière, ont tout simplement déserté les lieux. Ce n'est donc plus la grande affluence à de Hôpital Laquintinie. Le rythme de travail du personnel ici a nettement baissé, à cause de la quasi-absence des autres malades qui venaient se faire soigner.
Ce qui porte un sérieux coup sur les entrées financière de l’hôpital. « La fréquentation est au plus bas, le nombre de malade à hospitalisé avoisine les 15%, le corps médical est au chômage, sauf ceux qui sont dans le corridor Covi-19 », informe le Pr Louis Richard Njock Directeur de Hôpital Laquintinie de Douala, interrogé par Equinoxe Télévision.
L’ancien Directeur de l’hôpital régional annexe d’Edéa, avoue que ce phénomène va inéluctablement conduire l’hôpital vers un véritable problème de trésorerie. Le Pr Louis Richard Njock invite à cet effet les malades à revenir se faire soigner à l’hôpital Laquintinie, tout en les rassurant qu’ils ne courent aucun risque de contagion, car un pavillon spécial a été aménagé, uniquement pour prendre en charge les personnes atteintes de Covid-19.
Les autres hôpitaux du Cameroun où sont soignés les malades de Covid-19 font face aux mêmes difficultés. Le Pr Pierre Joseph Fouda, Directeur Général de l'Hôpital Central de Yaoundé avait déjà indiqué que plus 50% des malades de son hôpital ont déserté à cause du Coronavirus.
