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Haman Mana s'adresse au préfet du Mfoundi : "Qui êtes-vous pour chasser les opposants de Yaoundé ?"

Haman Mana, directeur de la publication du Quotidien Le Jour et enseignant d’université aux États-Unis, a réagi avec véhémence contre l'arrêté du préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, qui vise à chasser de Yaoundé les opposants au président Paul Biya.

Dans une publication ce matin, Haman Mana dénonce avec force l'arrêté datant du 16 juillet 2024, qui considère tous les dissidents qui osent critiquer le président Paul Biya comme des ennemis de la République et les expulse de la ville.

Haman Mana s'adresse au préfet du Mfoundi en questionnant son autorité : "D'ailleurs de quoi êtes-vous le 'préfet' ? Vous êtes le préfet d'une immense fosse septique à ciel ouvert : une capitale envahie par les déchets, les déjections humaines et animales. S'il y a quelque chose à éjecter du département du Mfoundi, c'est sans doute toute cette saleté qui apporte la maladie, le mal vivre et le mal être."

Haman Mana poursuit en dénonçant le régime de Paul Biya, et pense que le chef de l'État n'a plus besoin d'être "dangereusement outragé" par quoi que ce soit. Selon lui, le règne du président est insensé et mène le Cameroun sur une voie dont personne ne connaît l'issue en matière d'outrage.

Haman Mana conclut en rappelant que les pauvres Camerounais ont le droit de crier leur mal être, leur mal vivre en interpellant "le responsable de leur misère", sans qu'il faille les chasser de leur propre pays.

« D'ailleurs de quoi êtes-vous le " préfet"?

Vous

êtes le préfet d'une immense fosse septique à ciel ouvert: une capitale envahie par les déchets, les déjections humaines et animales. S'il y a quelque chose à éjecter du département du Mfoundi, c'est sans doute toute cette saleté qui apporte la maladie, le mal vivre et le mal être. Pas de pauvres Camerounais qui ont le droit de crier leur mal être, leur mal vivre en interpellant LE RESPONSABLE de leur misère.

Monsieur Biya n'a plus besoin d'être " dangereusement outragé" par quoi que ce soit.

Son interminable et insensé règne qui mène le Cameroun sur une voie dont personne ne connait l'issue est, en matière d'outrage, le tarif maximal.»