Le boxeur camerounais, Albert Mengue Ayissi, qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo, prévus du 23 juillet au 8 août 2021, a décrit hier soir en direct, au cours de l'émission Africa Vision Sports sur Vision 4, les difficultés qui plombent sa préparation pour ces épreuves qui auront lieu dans quelques semaines au Japon.
Sensible à ce cri de détresse, Jean Pierre Amougou Belinga, patron de Vision 4, depuis son domicile où il regardait l’émission, a promis de soutenir le boxeur camerounais, champion d’Afrique dans la catégorie des moins de 69 kg. « Le Président Directeur Général du Consortium médiatique Groupe l'Anecdote,a décidé de lui octroyer une aide de 500.000 fcfa », a rapporté le journaliste Bruno Bidjang, indiquant que l’enveloppe sera remise à Albert Mengue Ayissi par sa Majesté Jean Pierre Amougou Belinga ce mardi, 12 heures, au siège du Groupe l'Anecdote, au quartier Nsam.
Abandonné à lui-même
Albert Mengue Ayissi avait déjà saisi le Pr. Narcisse Mouelle Kombi, le ministre des sports et de l’éducation physique. A travers une correspondance qu’il lui a adressée en date du 8 juin 2021, ce jeune espoir de médaille a pris le courage d’exprimer tout haut la galère qu’il vit depuis quelques temps déjà.
Une belle façon de mettre en lumière ses difficiles conditions de préparation pour les jeux olympiques. « Depuis que j’ai obtenu ma qualification à Dakar en 2020, je n’ai plus jamais perçu de primes, ce en dépit de plusieurs compétitions auxquelles j’ai pris part depuis lors. Je ne reçois aucune aide, ni aucun appuis, de qui que ce soit, ni une quelconque prise en charge. Je suis livré à moi-même, sans ressources pour survivre », avait-il écrit dans cette correspondance publiée sur le site Lions Indomptables Sports.
Albert Mengue Ayissi regrette même d’avoir mis un terme à sa formation pratique en tôlerie automobile pour se consacrer entièrement à la pratique de la boxe. « Je n’ai aucune source de revenus et je cumule trois moins d’arriérés de loyer de la chambre que j’occupe. Pour me nourrir, je me livre quotidiennement à des tâches de manœuvre dans les chantiers, je donne aussi un coup de main à mon ancien formateur dans son garage », avait-t-il expliqué au Patron des Sports dans sa correspondance.
