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L’extradition de Raymond Cota est en violation du droit international : Eclairage d’un juriste

L’activiste politique Raymond Cota, a été extradé du Gabon vers le Cameroun en violation du droit international et communautaire CEMAC sur l'extradition. L'accord de la CEMAC interdit les extraditions pour des "opinions politiques" et l'article 3 de la Convention des Nations-Unies contre la torture interdit les expulsions vers un État où il y a des motifs sérieux de croire que la personne risque d'être soumise à la torture. Raymond Cota militait pacifiquement contre le régime de Yaoundé et a appelé à la fin du régime depuis des années. Les autorités gabonaises ont démontré leur complicité avec les autorités camerounaises en extradant cet activiste qui risque d'être soumis à des traitements inhumains au Cameroun.

Lire l’intervention de Maitre Christian Timbane Bomo

LIBÉREZ L'ACTIVISTE POLITIQUE RAYMOND COTTA !

Le jeune activiste camerounais Raymond COTA, resident en république gabonaise , très actif ces derniers temps dans la dénonciation des actes de ralentissement des inscriptions de la diaspora sur les listes électorales à l'ambassade du Cameroun au Gabon,vient d'être extradé du Gabon, et remis aux autorités camerounaises; et ce, en toute violation du droit international et de celui communautaire CEMAC portant sur l'extradition, dont le Gabon et le Cameroun sont pourtant parties. Il est un secret de polichinelle que notre compatriote milite pacifiquement et appelle depuis des années à la fin du régime de Yaoundé, comme de nombreux autres camerounais. L'Accord de la CEMAC sur l'extradition interdit pourtant des extraditions pour des « "opinions politiques", ainsi que l'article 3 de la Convention des Nations-Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adopté 10 décembre 1984,transposée dans les législations gabonaise et camerounaise : Article 3 de la Convention des Nations- Unies contre la torture : "1. Aucun Etat partie n'expulsera, ne refoulera, ni n'extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu'elle risque d'être soumise à la torture.

LIBÉREZ L'ACTIVISTE POLITIQUE RAYMOND COTTA !

Le jeune activiste camerounais Raymond COTA, resident en république gabonaise , très actif ces derniers temps dans la dénonciation des actes de ralentissement des inscriptions de la diaspora sur les listes électorales à l'ambassade du Cameroun au Gabon,vient d'être extradé du Gabon, et remis aux autorités camerounaises; et ce, en toute violation du droit international et de celui communautaire CEMAC portant sur l'extradition, dont le Gabon et le Cameroun sont pourtant parties.

Il est un secret de polichinelle que notre compatriote milite pacifiquement et appelle depuis des années à la fin du régime de Yaoundé, comme de nombreux autres camerounais.

L'Accord de la CEMAC sur l'extradition interdit pourtant des extraditions pour des « "opinions politiques", ainsi que   l'article 3 de la Convention des Nations-Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adopté 10 décembre 1984,transposée dans les législations gabonaise et camerounaise :

Article 3 de la Convention des Nations- Unies contre la torture :

"1. Aucun Etat partie n'expulsera, ne refoulera, ni n'extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu'elle risque d'être soumise à la torture.

2. Pour déterminer s'il y a de tels motifs, les autorités compétentes tiendront compte de toutes les considérations pertinentes, y compris, le cas échéant, de l'existence, dans l'État intéressé, d'un ensemble de violations systématiques des droits de l'homme, graves, flagrantes ou massives."

La quasi-totalité des rapports des experts nationaux et internationaux en droits de l'Homme, ceux des organisations et institutions internationales font état de récurrents actes traitements inhumains, procès devant les cours martiales de personnes à cause de leurs opinions politiques.

Les images d'extradition de Raymond COTTA, fortement apeuré ,et par un réflexe de survie appelant à la grâce des présidents gabonais et camerounais, démontrent à suffire la nature des traitements et procès iniques auxquels il se sent menacé au Cameroun , si les voix citoyennes ne s'élèvent pas pour dénoncer son arrestation.

Nous pouvons penser que le pouvoir de Libreville, à la recherche de soutiens dans la sous- region pour sa légitimité, ait bien été obligé d'extrader cet activiste camerounais, et dont l'objectif, in fine est de taire toute revendication d'inscription sur les listes électorales des centaines de milliers de camerounais vivant au Gabon.

Que c'est triste de constater que des camerounais sont encore pourchassés à travers le monde pour leurs opinions politiques !

On a bien envie de se demander si les promesses de liberté d'opinion faites lors de son accession au pouvoir du Président de la République Paul BIYA, n'étaient que des paroles en l'air .

Christian Ntimbane Bomo

Société Civile des Reconciliateurs

Candidat déclaré à l'élection présidentielle.