L’allié de Paul Biya n’était pas visible dans les rues de Paris comme initialement annoncé.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’opposant d’hier, devenu ministre dans le gouvernement de Paul Biya séjourne bel et bien actuellement dans la capitale française. Mais sauf que l’objet de sa visite semblé avoir complètement changé.
En effet, l’avocat international avait dit vouloir organiser, en compagnie de la « diaspora responsable »un meeting à Paris le samedi 20 avril, ceci pour soutenir le peuple français meurtri par l’incendie de la cathédrale Notre Dame, mais surtout «répliquer diplomatiquement aux agitateurs »(Brigade-Anti-sardinards -BAS Ndlr) qui font des marches à Paris contre le régime en place.
Mais chose curieuse, Me Jean de Dieu Momo n’était visible dans aucune rue de Paris ce fameux jour « Le ministre délégué a lancé le défi toute la semaine et a promis de régler les comptes à la BAS sur leur terrain. Des unités de la BAS et des Amazones ont été déployées à Notre Dame et autour pour confronter le bavard. Il a été fouillé partout Momo s’est terré sans doute dans un petit trou quelque part tout tremblant, et a préféré pomper des posts toute la journée pour nous attaquer. Mon cher ministre délégué, si tu es à Paris, montre-toi nous pouvons toujours prendre un verre ensemble », écrit pour s'en moquer l’activiste et membre de la BAS, Brice Nitcheu.
Une pique qui va immédiatement provoquer une riposte du président du parti politique les Patriotes démocrates pour le développement du Cameroun (PADDEC) «Pauvre Brice Nitcheu, j’ai demandé qu’on t’informe que je suis descendu à l’hôtel Hilton. Depuis deux jours je t’attends à Paris. Quant au rassemblement à Notre Dame, tu n’as pas remarqué, petit menteur, que toutes les rues ont été bloquées à cause de tes amis terroristes qui se cachent dans les gilets jaunes ? Personne ne pouvait accéder à Notre Dame petit menteur vantard qui vit de terrorisme, des sans-papiers et de la générosité publique. Je suis venu pour vous prouver que vous ne faites pas la loi en France et que la France n’est pas la jungle que tes amis de la BAS voulez y transporter »
Depuis la fin de la présidentielle camerounaise du 7 octobre dernier, un mouvement au sein des diasporas, constitué sous le nom de Brigade Anti-Sardinards, s’en prend aux personnalités et aux artistes qui soutiennent le président Paul Biya.
