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Mvondo Ayolo: un obstacle pour les « fils » renégats de Biya

C est le constat que l’on peut aisément faire aujourd’hui au moment où certaines « créatures », proches collaborateurs du président de la République, estimeraient que l heure a sonné pour succéder au «père » à la tête de l Etat. Curieusement pour l essentiel, ce sont les « fils » même de Paul Biya. Alors question Mvondo constituerait-il un obstacle pour ces ambitieux pouvoiristes ? Décryptage.

Samuel Mvondo Ayolo, directeur du Cabinet civil de la présidence de la République est-il devenu un empêcheur de détrôner le président en fonction du Cameroun Paul Biya ? Dans certains salons huppés de la capitale, beaucoup de cancaniers en sont tout simplement convaincus. Samuel Mvondo Ayolo dérange une certaine nomenklatura qui a déjà engagé la course à la succession du chef de l’Etat.

Et tous les coups semblent désormais permis dans ce jeu de massacre où le directeur du Cabinet civil de la présidence de la République est pris en tenaille, malgré lui, par des forces rétrogrades tapies dans l’ombre dont la seule adresse connue est d’être proche collaborateur du président de la République et même « fils » putatif de ce dernier.

Dressé comme le dernier bouclier du président Biya, Samuel Mvondo Ayolo est donc désormais livré à la vindicte de ces réseaux pouvoiristes qui gravitent autour du pouvoir d’Etoudi. La preuve , ? Il y a quelques jours,

c’est le panafricain Jeune Afrique qui met le feu le poudre en le portraiturant comme l’homme qui tient désormais le pouvoir à Yaoundé et donc potentiel successeur de Paul Biya. Le panafricain va même jusqu’à lui attribuer des pouvoirs mirifiques qu’il n’a pas.

Cela n’a pas suffi pour que ces derniers jours, c’est une grotesque liste de ses biens qu’il aurait acquis au cours de ces 3 dernières années qui sorte des laboratoires. Pour les détracteurs embusqués du Dec, ces biens sont la résultante de ses trois années au poste de ministre, directeur du Cabinet civil. Et c’est là où ça devient sérieux. Ces détracteurs, même s’ils avancent masqués, utilisent des armes létales non conventionnelles.

Qu’il soit donc clair pour tous. Samuel Mvondo Ayolo est bel et bien ministre, directeur du Cabinet civil à la présidence de la République. Il a été nommé par le président de la République himself, en vertu des pouvoirs que lui confère la Loi fondamentale du pays.

Ce que ne semblent pas aujourd’hui digérer certains qui s’empressent dans l’ombre des batailles au sommet de l’Etat pour succéder au président de la République. Pour certains observateurs, si le chef de l’Etat a porté son choix sur Samuel Mvondo Ayolo, c’est qu’il a de bonnes raisons pour le faire.

Et depuis qu’il est aux côtés du président de la République, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les choses ont drastiquement changé. D’abord parce que Samuel Mvondo Ayolo est un homme juste, élevé dans la rigueur morale et la dignité, la sobriété, le respect des valeurs humaines et le détachement. Et depuis de longues années, il n’a pas changé.

Il est resté fidèle et conforme à son éducation : un homme d’une absolue simplicité, courtois, chaleureux et affable, altruiste et raffinée, et toujours très élégant. Surtout, très loyal, dévoué et fidèle à l’homme qui a fait de lui ce qu’il est devenu depuis de longues années.

Ainsi, lorsqu’on lui attribue une certaine fortune tirée des contes de mille et une nuits, ceux qui connaissent bien le Dec éclatent de rire au point de se casser les côtes,, surtout que les vraies personnalités de la République qui ont fait leur fortune sur le dos des deniers publics restent cloîtrées dans leur petit coin. Alors question : qui est même ce Dec qui dérange les « fils renégats » ?

L’onction du « Père »

Aujourd’hui âgé de 64 ans, Samuel Mvondo Ayolo le fils d’un certain Ayolo, un riche négociant de cacao qui a longtemps coopéré avec de grands partenaires et des commerçants grecs à l’époque où le cacao représentait l’or vert du Cameroun.

Profitant donc de ses moyens financiers, le père Ayolo ne lésine sur aucun moyen pour garantir à son fils une bonne éducation et un avenir radieux. Une anecdote voudrait que, en classe de 6ème au lycée de Sangmelima, le jeune Samuel Mvondo Ayolo partait déjà en classe a bord d’une voiture neuve offerte par son père.

Sans que ceci lui donne la grosse tête, il va s’offrir un cursus dans les meilleures écoles et universités du monde. Etudes de sciences politiques à l’Université Jean Moulin de Lyon en France où il obtient un Dea en sciences politiques, il retourne au Cameroun en 1985 et intègre la fonction publique comme contractuel à la direction de l’information.

Il va poursuivre sa carrière dans les services centraux du ministère des Relations extérieures jusqu’à sa nomination au poste de directeur des Nations-Unies et de la Coopération décentralisée en 1997. En 2008, grâce à un décret présidentiel, il est nommé ambassadeur du Cameroun au Gabon. 10 ans plus tard, par le décret présidentiel N°2016/192, signé le 11 avril 2016, il est nommé • ambassadeur du Cameroun en France.

C’est donc en 2018 qu’il retourne au Cameroun avec l’onction du « père » comme ministre directeur du Cabinet civil de la présidence de la République. Doit-on encore pérorer qu’avec un tel parcours, Samuel Mvondo Ayolo ait un carnet d’adresses suffisamment fourni ?

Non. Selon certaines indiscrétions, il s’est lié d’amitié avec. de grandes personnalités comme Ali Bongo, le président de la République gabonaise qui le tient en estime depuis qu’ils se sont rencontrés en 2008. Ou encore de grands richissimes hommes d’affaires africains comme. Baba Danpoulo (20 ans) ou Aliko Dangote (10 ans). Lui-même, dans ce cadre, avec la fortune léguée par son père, il est loin d’être un bras cassé.

Même s’il ne le fait pas savoir, c’est qu’il a une certaine hygiène de vie. Aussi depuis qu’il est arrivé au palais d’Etoudi, comme Dec et gestionnaire des biens de son feu père, il a décidé de construire des maisons identiques à tous ses frères et soeurs. Histoire de donner une certaine envergure à cette localité où vécut un prospère négociant de cacao : son père de regretté mémoire.

Tout ceci ne peut donc pas plaire à certains. Comme si Paul Biya était obligé de nommer à ses côtés des personnalités pauvres dont la première mission sera d’aller se servir dans les caisses de l’Etat à la moindre incartade. Paul Biya avait donc de sérieuses raisons de porter son choix sur un homme qui assure avec brio ses fonctions et qui fait aujourd’hui perdre le sommeil à ses détracteurs. Ceci au regard de la complexité de la fonction qui exige au quotidien de grandes vertus.

Doit-on rappeler ses dernières prouesses diplomatiques lors du dernier séjour du président de la République à Genève ? Le serviteur dévoué a éprouvé toute sa loyauté au moment où les dauphins autoproclamés, « fils renégats » ne rêvent que du trône du père. Pour cela au moins, Samuel Mvondo Ayolo doit passer à la moulinette des ragots de bas étage. Est-ce suffisant pour ébranler le chef de l’Etat dans sa conviction intime ? Rien n’est moins sûr.

 

 

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