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Que vient-il faire au Cameroun, l’ambassadeur des homosexuels ?

Un communiqué de la vice-présidente du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), le Pr. Alice Delphine Tang traduit la méfiance de ce parti.  

Le sujet fait sensation sur les réseaux sociaux. Les réactions se multiplient à la suite d’une nouvelle annonçant la visite de l’ambassadeur des personnes homosexuelles de France, Jean-Marc Berthon, au Cameroun. Selon cette nouvelle, le représentant de la communauté LGBT+ va séjourner au Cameroun du mardi 27 juin au samedi 1er juillet 2023. Au cours de cette visite, une rencontre est prévue avec le ministre des Relations extérieures S.E. Lejeune Mbella Mbella.

Selon la même annonce, cette visite « sera aussi l’occasion pour I ‘Ambassadeur pour les droits des personnes LGBT+ d’examiner la situation des personnes LGBT+ au Cameroun, les dispositions juridiques définies en vue d’encadrer leurs droits, et le dispositif établi pour lutter contre la prévalence du VIH dans le pays, notamment, une conférence-débat sur les définitions du genre, de l’orientation et de l’identité sexuelles suivie d’un spectacle, seront également organisés à l’occasion du déplacement de M. Berthon, à l’Institut français du Cameroun de Yaoundé (…), peut-on lire.

En réaction à cette nouvelle, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale pose une série de questions.

« La question légitime que les compatriotes camerounais se posent est de savoir : Que vient-il faire au Cameroun qui n’est pas le territoire de compétence de la fonction de cet officiel français ? (…) il y a lieu de se demander si le sujet LGBT+ est désormais une problématique diplomatique bilatérale entre le Cameroun et la France ? S’inscrit-elle dans le prolongement de l’impérialisme culturel dans lequel se sont lancés les bouquets de télévisions étrangères qui ces derniers temps inséminent dans l’enfance la culture LGBT+ avec des dessins animés allusifs et parfois explicites ? », s’interroge le Pr Alice Delphine Tang, chargée des Droits de l’Homme, du genre et des minorités au PCRN.

Au sujet de la promotion de l’homosexualité dans les médias, le président du Conseil national de la communication du Cameroun (CNC) a signé le 12 juin dernier, une mise en garde. Elle va à l’encontre des médias qui diffusent les contenus à caractère homosexuel, notamment les dessins animés.

Ainsi, « nous respectons le choix civilisationnel occidental récent de la promotion de certaines pratiques sexuelles. Nous ne demandons que la réciprocité de ce respect pour notre pays souverain qui a fait ses propres choix moraux, légaux et culturels », prévient le PCRN qui s’appuie sans doute sur la législation camerounaise qui est contre la pratique de l’homosexualité sur le triangle national.

l’article 347-1 du code pénal applicable est clair à ce propos. « Est punie d’un emprisonnement de six (06) mois à cinq (05) ans et d’une amende de vingt mille (20 000) à deux cent mille (200 000) francs, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de son sexe ». De ce fait, « il faut arrêter toutes les activités de Berthon prévus au Cameroun (…) Cette demande semble irrecevable !!!! », s’exclame un internaute sur Facebook.

 

JDC