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Rdpc – Yaoundé 3 : Messi Atangana « écrasé » par Lucas Owona

Messi Atangana : tu ne seras jamais Tsimi Evouna
Inconnu des milieux politiques et n’ayant aucun état de service avéré en tant que militant de base à Yaoundé, Luc Messi Atangana, le maire de la ville de Yaoundé a finalement mordu la poussière face à son challenger, Lucas Owona, l’actuel maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé 3. C’était à l’occasion des opérations de renouvellement des bureaux des organes de base, pour ce qui est de l’élection à la tête de la section du Mfoundi 3.

La messe est définitivement dite pour Luc Messi Atangana, le truculent super maire qui nourrissait subrepticement l’ambition de succéder enfin à André Mama Fouda à la tête de la section Rdpc du Mfoundi 3. C’est désormais Lucas Owona, le seul coq qui doit dorénavant chanter à la basse-cour du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) à Yaoundé 3. Cela ne fait d’ailleurs plus l’ombre d’un seul doute. Même les résultats des 4 sous-sections retardataires (Efoulan, Mvolyé, Obobogo et Obili) obtenus dimanche dernier n’ont rien changé au sort de l’actuel maire de la ville de Yaoundé qui s’était déjà fait lessiver une semaine auparavant par son challenger Lucas Owona, l’actuel maire de la Commune d’arrondissement de Yaoundé 3. C’était le dimanche 20 septembre dernier. En effet, sur les 8 sous-sections qui ont procédé au vote le dimanche 20 septembre dernier, notamment Afanoyo Nord et Sud,Ahala 1 et 2, Nsimeyong 2, Nlong Nsimeyong, Ngoa Ekelle université et Ngoa Ekelle Assemblée, l’actuel maire de Yaoundé 3 l’aura remporté avec un score soviétique allant au-delà des 95%. Si cette pilule amère a été difficile à avaler pour Luc Messi Atangana pour de nombreux observateurs, l’expérience l’aura finalement eu gain de cause sur l’amateurisme à Yaoundé 3. Et comment ?

Tenez par exemple ! Lorsque le président national du Rdpc définit dans sa circulaire du 8 juillet 2021, le cadre général du déroulement des opérations de renouvellement des bureaux des organes de base dans son parti, de nombreux observateurs ont tout de suite indiqué que l’on allait faire face à une véritable guerre de clans, ancrée par des velléités de positionne ment dans un contexte amplement marqué par la transition générationnelle. Et le Mfoundi 3 dans lequel le Rdpc a toujours su ménager sa monture durant toutes les échéances politiques, n’en a pas été écarté.

MILITANTISME

Etait-ce à cette aune qu’il fallait appréhender la candidature de Luc MessiAtangana à la tête de la section du Mfoundi 3 ? On ne saurait le subodorer. Seulement de nombreux militants n’arrivaient pas à comprendre comment le super maire pouvait encore venir discuter les postes à la section, lui qui était déjà considéré comme un haut cadre du parti, comme l’étaient Gilbert Tsimi Evouna et tous ses prédécesseurs. Si pour ces observateurs, la candidature en ellemême ne posait aucun problème, elle devait cependant s’appuyer sur les conditions requises, ayant notamment trait non seulement à l’engagement et à l’expérience politiques, mais également au militantisme et aux services rendus au sein du parti. Les langues qui ne cessent de se délier à Yaoundé 3 indiquent que bien avant d’être élu conseiller à la mairie de Yaoundé 3 et par la suite maire de la ville de Yaoundé, Luc Messi Atangana n’avait jamais été membre d’une cellule, d’un comité de base, encore moins d’une sous-section au sein de son parti. En clair il n’a jamais été militant de base comme le recommande les textes du parti. Vrai ou faux ? Toujours est-il que ces mêmes langues indiquent que le seul mérite de l’actuel maire de la ville c’est d’appartenir au village Efoulan, et qu’en réalité, il n’a aucun fait d’arme dans le Rdpc, ni aucun état de service pouvant lui permettre d’espérer présider aux destinées de la section du Mfoundi 3. L’on ne pouvait donc s’attendre à un résultat autre que celui observé la semaine dernière. Aujourd’hui encore, de nombreux observateurs qui ont vu en cette cuisante défaite de Luc Messi Atangana, les germes d’une mort politique précoce, n’hésitent pas à appeler à son départ à la tête de la mairie de la ville de Yaoundé, car n’étant plus assez représentatif, surtout depuis qu’il est en conflit ouvert avec de nombreux maires de communes d’arrondissement dans le Mfoundi. Nous y reviendrons.

La Nouvelle