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Stade d’Olembé : Les 55 milliards qui agitent le sérail

Le 16 février 2021, le chef de l’Etat a signé un décret d’habilitation autorisant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire à signer avec la Standard Chartered Bank de Londres et Bpi France Export, une convention de crédit d’un montant d’environ 55 166 693 111 de Fcfa pour le financement du projet d’achèvement des travaux du complexe sportif d’Olembé. L’acte présidentiel a aussitôt provoqué une levée de boucliers de certaines mains tapies dans l’ombre et leurs relais dans les médias. Et pourtant

Le sujet concernant les 55 milliards de Fcfa nécessaires pour l’achèvement des travaux du complexe sportif d'Olembé a défrayé la chronique la semaine dernière. Au point de faire la Une de plusieurs journaux parmi lesquels le quotidien Le Messager, le journal Emergence et le confrère Essingan, pour ne citer que ceux-là. Seulement, de nombreux observateurs pointilleux vont très vite subodorer derrière ces différentes publications, une main manipulatrice invisible visant non seulement à livrer le ministre d’Etat secrétaire général à la présidence de la République à la vindicte populaire, mais surtout à émettre des doutes sur le parachèvement des travaux du complexe sportif d’Olembé. Au commencement de ce qui apparaît désormais comme une savante cabale commanditée dans certaines officines secrètes spécialisées dans la manipulation, la signature le 16 février 2021 par le chef de l’Etat, du décret d’habilitation autorisant le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire à signer avec la Standard Chartered Bank de Londres et Bpi France Export, une convention de crédit d’un montant d’environ 55 166 693 111 de Fcfa pour le financement du projet d’achèvement des travaux du complexe sportif d’Olembé. Pour la plupart des confrères et autres chroniqueurs-à-l’œil-debœuf, il s’agit d’une dette de trop qui vient alourdir le coût initial du projet de construction du complexe sportif d’Olembé. Pour eux, au lieu de 167 milliards de Fcfa, le complexe sportif d’Olembé devrait au finish engloutir 217 milliards de Fcfa. Un ancien avocat, pasteur évangéliste-pentecôtiste, Ntimbane Bomo (puisqu’il ne semble plaider plus que dans les réseaux sociaux) visiblement recruté pour amplifier la cabale va parler d’une « forte odeur de mafia autour d’un endettement ».

CARREMENT

Et pourtant et en guise de rappel, Piccini arrête les travaux de construction du complexe sportif d’Olembé pour un an, novembre 2018 - novembre 2019, dans le but inavoué de forcer la main à l’Etat de lui payer 28 milliards de Fcfa, au titre de ce qu’il (Piccini) a abusivement appelé « travaux supplémentaires ». Et ce, alors même que le chantier est très loin d’être livré et que les financements italiens y afférents étaient encore disponibles pour près de 50 milliards de Fcfa. A en croire nos mêmes sources, après plusieurs mises en demeure restées sans suite, le chef de l’Etat en personne va autoriser, conformément à la réglementation en vigueur, la résiliation du contrat avec Piccini. Pour la poursuite des travaux, un nouveau marché est conclu avec l’entreprise canadienne Magil qui venait de faire ses preuves avec la réhabilitation du stade de la Réunification à Douala et qui disposait également d’un partenaire-financier fiable susceptible de remplacer et de financer à due-concurrence, le restant des financements italiens estimés alors à 50 milliards de Fcfa. Une somme d’argent qui n’était plus mobilisable du fait de la rupture du contrat avec Piccini. Néanmoins pour soutenir entre autres le coût de l’installation du chantier et même les travaux supplémentaires et la rubrique des imprévus afin d’éviter tout arrêt du chantier. C’est la raison pour laquelle le chef de l’Etat a d’abord ajouté 5 milliards. D’où ce montant final de 55 milliards de Fcfa. Aussi facile, même si l’on a la comprenette difficile.

MARCHANDS D’ILLUSIONS

Pour ceux des confrères qui ont des élèves au cours élémentaire 2, le calcul est tout aussi simple à savoir : 162 milliards de Piccini moins 50 milliards de Piccini plus 55 milliards de Magill égal 167 milliards. Par ailleurs ce que feignent d’ignorer certaines mains tapies dans l’ombre de la manipulation, il y a lieu de parler du « complexe » et non du « stade » d’Olembé comme on a entendu certains seriner. Bon à savoir : le complexe sportif d’Olembé comporte un stade 60 000 places, deux terrains d’entrainement de football, deux terrains de basket-ball, deux terrains de volley-ball, deux terrains de handball, deux cours de tennis, un gymnase, une piscine olympique, un centre commercial, un hôtel 4 étoiles de 70 chambres, deux salles de cinéma, un musée. Ce qui fait dire à des experts que sur cette base, le coût du complexe d’Olembé est plus que raisonnable. Contrairement à ce que laissent croire ceux qu’on a commencé à désigner par les « ennemis du Cameroun », les travaux d’achèvement du complexe sportif d’Olembé se poursuivent sereinement avec l’entreprise Magil et viendront rehausser l’image du Cameroun en matière d’infrastructures sportives comme on vient aussi de le voir avec le dernier Chan. Par ailleurs, pour ceux des marchands d’illusions qui parlent de 12 ans de travaux, il y a lieu de rappeler que les sociétés Piccini et Egis sont sélectionnées en août et septembre 2016 et les contrats sont signés en début 2017 pour un lancement effectif des travaux au mois de mai 2017. Alors question : les marchands d’illusions à la solde des réseaux de diabolisation des proches collaborateurs du chef de l’Etat peuvent-ils seulement nous dire avant ces dates, quelles autres entreprises ont travaillé à Olembé ? Trêve de balivernes donc contre les proches collaborateurs du chef de l’Etat mangés dans toutes les sauces comme étant les fossoyeurs du vaste projet de construction des infrastructures qui viennent d’abriter le Chan et bientôt la Can.

Source: La Nouvelle