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«J'ai dit à mon fils : J'ai choisi une épouse pour toi, Il a refusé. Et je lui ai dit que c'est l'enfant d’un ministre, Il a accepté »

Le favoritisme règne-t-il en maître au Cameroun ? C'est en tout cas ce que semble penser le Pr Jean Bahebeck, sur Vision 4. Au cours de l'émission Club d'Elites, ce Pr de médecine a pointé du doigt un phénomène bien ancré dans la société camerounaise : le poids du statut social.

Le Pr Bahebeck a raconté une anecdote personnelle où il a montré l'importance des relations et du cercle social dans la vie quotidienne au Cameroun. Il a ainsi déclaré : « J'ai dit à mon fils : J'ai choisi une épouse pour toi, Il a refusé. Et je lui ai dit que c'est l'enfant d’un ministre, Il a accepté. J'ai appelé le ministre pour lui dire que mon fils veut épouser sa fille, Il a refusé, Je lui ai dit qu'il est cadre supérieur à la DGI, il a accepté. J'ai rencontré le DG de la DGI pour demander du travail à mon fils, Il a refusé. Et je lui ai dit que c'est le beau-fils du premier ministre, Il a accepté. C'est ça, la politique au Cameroun ».

Ces mots, empreints de cynisme, montrent un système de favoritisme et de clientélisme qui semble prévaloir dans le pays. Difficile de parler ici de l'égalité des chances, mais plutôt de l'accès aux opportunités en fonction du simple nom que l'on porte et des relations que l'on entretient.

 

''J'ai appelé le ministre pour lui dire que mon fils veut épouser sa fille, Il a refusé,

Je lui ai dit qu'il est cadre supérieur à la DGI, il a accepté.

J'ai rencontré le DG de la DGI pour demander du travail à mon fils, Il a refusé.

Et je lui ai dit que c'est le beau fils du premier ministre, Il a accepté.

C'est ça, la politique au Cameroun''