L’ancien commissaire de police Junior Zogo, poussé à l’exil, salue la délégation générale à la sureté nationale (DGSN).
Valsero, 22 mars dernier, a posté une vidéo, devenue virale, dans laquelle il dénonçait un complot de la DGSN pour le rendre apatride.
Le rappeur engagé s’est vu frapper par un refus de renouveler son passeport. Face à cet acte, l’ancien commissaire de police Junior Zogo, poussé à l’exil a refusé de lui témoigner son soutien.
«Je félicite le DGSN M Mbarga Nguele Martin, d’avoir refusé d’établir un passeport camerounais à Valsero .À la guerre comme à la guerre ! On ne peut pas insulter le porc et vouloir de la viande du porc en même temps . Ceux qui font semblant n’ont qu’à faire semblant. Quand on insulte tout le monde y compris le Cameroun, il faut prendre ses dispositions et savoir sur quoi on compte . Ces sans papiers et désœuvrés qui insultent tout le monde à l’étranger : un à un vous serez rattrapés par vos bêtises., a écrit Junior Zogo.
Depuis des années, Junior Christophe Zogo est installé en France, loin de son Cameroun natal où il a exercé au sein de corps de la police jusqu’au grade de commissaire avant d’être révoqué.
Cet ancien militant du CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora), une organisation qui voue une aversion inégalée pour le pouvoir de Yaoundé, se présente aujourd’hui comme un fervent défenseur du régime de Paul Biya qu’il a lui-même pourfendu.
Très radical dans ses positions, Junior Christophe Zogo a exhorté en 2019 nle Chef de l’Etat à renforcer les services de renseignements afin de traquer tous les activistes camerounais qui contestent le régime de Yaoundé, y compris leurs familles.
