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Jean de Dieu Momo au sujet de la mort de l’enseignant Hamidou « Personne ne l’a tué… Il est mort de maladie »

Le Ministre Momo pense qu’il serait maladroit de vouloir attribuer à l’Etat la cause de la mort de l’enseignant Hamidou.

Hamidou, enseignant au lycée de Béka dans le département du Faro, région du Nord, est mort dans l’indifférence totale des pouvoirs publics, alors qu’il avait enseigné dix ans, sans jamais percevoir son salaire.

Les sources rapportent que cet enseignant d‘Education physique et sportive, sorti du Cenajes de Garoua, promotion 2009-2011, et affecté le 5 mars 2012 au lycée de Béka comme enseignant d’Eps, est décédé, des suites d’une courte maladie.

Il vivait dans une précarité qui n’a pas d’égale. Hamidou était par ailleurs l’un des instigateurs du mouvement dénommé « On a trop supporté ».

Hamidou décède ainsi sans jamais connaitre le bonheur de jouir des fruits de ses efforts. La nouvelle de sa mort  a suscité des réactions diverses au sein l’opinion publique.

L’honorable Nourane Foster a salué la mémoire de ce valeureux soldat de la craie, avant d’inviter les enseignants à mener le combat de la revendication jusqu’au bout.

Jean de Dieu Momo a pour sa part soutenu que la mort de Hamidou, n’a rien à voir avec les dix ans sans prise de solde. « Il faut rendre hommage à Hamidou. Mais il faut relativiser. Hamidou est mort de maladie. Personne ne l’a tué », a souligné le membre du gouvernement, non sans inviter les enseignants à ne pas se laisser « instrumentaliser par les ennemis de la paix qui veulent installer le désordre du le pays ».