La journée mondiale de la liberté de la presse se célèbre ce mardi, 03 mai 2022. Pour marquer l’évènement, la section camerounaise de l’Union de la presse francophone que dirige la journaliste Evelyne Owona Essomba organise une matinée de réflexion sur le thème « Lutte contre les discours violent et haineux, la presse peut ».
La rencontre aura lieu à 10heures au Le Complexe multisports de la Mundi, situé non loin de l’Aéroport international de Yaoundé-Nsimalen dans la grande banlieue sud de Yaoundé.
Il faut dire que cette célébration se tient dans un contexte politique et socioéconomique de privations et d’atteintes aux libertés de journaliste.
A en croire les chiffres de Reporters Sans Frontières, il n’est pas bon d’être journaliste au Cameroun. « Doté d’un paysage médiatique parmi les plus riches du continent, le Cameroun n’en est pas moins l’un des pays les plus dangereux d’Afrique pour les journalistes. Les professionnels de l’information y évoluent dans un environnement hostile et précaire », estime RSF. Dans le ranking mondial de 2022 des pays qui respectent la liberté de presse, l’ONG classe le Cameroun au 118e rang sur 180 pays. Comme pour dire, quoiqu’avec un paysage médiatique classé parmi les plus riches du continent africain, le Cameroun a encore les classes à faire.