JOVI pour un Cameroun indivisible

Le Rappeur Camerounais originaire du nord ouest,dans son tout dernier album God Don Kam prend visiblement position pour la paix.

«Tu es francophone, you be na anglophone, Tara me a be na Cameroun. Maintenant on me ask de choisir, comme si j’avais choisi qu’on m’accouche ici». Cet extrait du titre  Man pas Man ,(piste 1 de l’album Ndlr) est sans discussion sur la position du rappeur  au sujet de la crise qui sevit dans sa région natal, le nord-ouest: il n’est pas pour la scission de son “Cameroun”.

Une  opinion qui  tranche net sur le rôle des artistes, furent-ils rappeurs, dans la société . Observateurs indifférents de la cité ou acteurs ? Même si le rappeur aborde d’autres sujet sur  la vie quotidienne et fait de la place à l égotrip,il honore par ce positionnement le rap qui originellement est d’essence contestaire. D’ailleurs, d’autres  avant et après  lui  ne se posaient-ils pas la question dans son titre menace de mort: «Qui peut prétendre faire du rap sans prendre position?» Pas Jovi en tout cas.

L’album God Don Kam est le quatrième du patron du label Newbell music. Les albums  Hiv en 2012 ,Mboko God en 2015  et 16 wives en 2017 ont précédé ce quatrième bijou  sorti le samedi 16 février 2019 dernier.

Jovi est un rappeur auteur compositeur, ingénieur de sons très fécond qui compte également 7 EPs et des singles dans sa escarcelle.God don kam, c’est la continuité d’une saga rapologique qui, à la  lumière de son  bilan digne d’éloges,a encore de beaux jours devant lui. Album à consommer sans modération.

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