Kiosque – Camusgate : Pornographie, groupe whatsapp X, Sadisme sexuel…dans les pleurs du Mbolé!

Près de deux semaines a près, la sextape qui accable Martin Camus Mimb continue à faire suer sang et eau dans les chaumières et les choux gras dans  la presse camerounaise. Ce lundi 28 juin 2021, plusieurs publications y sont revenues…

Affaire Martin Camus Mimb, « Au nom du Sadisme sexuel ? », l’hebdomadaire L’Avenir titre et s’interroge. Selon le journal, le journaliste sportif, par ailleurs propriétaire de la radio RSI basée à Douala, est sous les feux des cristiques, après la diffusion d’une sextape tournée dans son bureau. L’onde de choc, poursuit le journal, s’est rapidement propagée dans le pays et le journaliste est accusé à tort ou à raison de perversité sexuelle, d’inhumanité et de cupidité.

Le journal apprend qu’un collectif d’avocats est mobilisé pour réclamer justice dans cette affaire. Pour ses lecteurs, le journal de Zephirin Koloko fait une immersion dans les réalités que les présumés coupables cachent jusqu’ici sous le tapis des faits. Par ailleurs, Dans ce numéro, l’hebdomadaire lève le voile sur les identités es 30 personnalités membres des fora spécialisés dans les actes de partouzes.

De son côté, le quotidien bilingue Emergence s’arrête lui aussi sur ce Phénomène Social pour titrer sur « Le boom des sextapes et des groupes whatsapp X ». Sur cette pratique qui gagne du terrain, le journal propose le regard croisé du Dr. Mengue Laure, psychiatre et du Dr. Mballa Elanga Edmod VII, sociologue.   Un exercice qui n’empêche pas le journal Intégration dire son inquiétude. « L’essor inquiétant des sextapes » au Cameroun, titre le journal au rez-de-chaussée.

Pour l’heure, La Voix des Jeunes apprend que le gouvernement apporte son soutien à Malicka Bayemi, la jeune fille de 18 ans qui a été « abusée par des bourreaux, filmée en plein ébats sexuels, dont les images et la vidéo ont été balancées dans les réseaux sociaux » en date du mercredi 16 juin 2021. Une position ferme qui d’après les internautes a poussé l’auteur de la phrase « Ce n’est pas de ma faute si je suis un homme séduisant » à demander pardon à la victime « dont la dignité et l’honneur ont été bafouées ». Sextapegate, « Les pleurs du Mbolé », titre et ironise l’hebdomadaire d’informations juvéniles.

Comme quoi, même deux semaines après, l’affaire qui convient d’appeler Camusgate n’a pas connu son dénouement. Les réseaux sociaux et la presse camerounaise sont toujours en ébullition.

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