Vu l’ampleur et la profondeur des plaies infligées à la République, par les membres présumés de l’Ambazonie fictive dans le massacre des élèves de Kumba Samedi, le député de la Nation pense qu’il est temps, mais alors grand temps que l’Etat passe à la vitesse supérieure.
Six élèves ont été tués, cinq filles et un garçon (tous âgés entre 9 et 12 ans) et plusieurs autres blessés dans l’attaque d’une école à Kumba dans la région anglophone du Sud-Ouest samedi matin selon un bilan communiqué dans la soirée par le Premier ministre, Joseph Dion Nguté. Le Cameroun tout entier est sous le choc. La classe politique condamne avec la plus grande fermeté, le massacre imputé unanimement aux séparatistes terroristes.
Pour Cabral Libii, très touché par ces « cruautés et Infamies » terroristes, la République ne doit jamais faiblir et doit survivre à ces soubresauts. Chose qui doit passer au préalable à l’unité nationale et « transpartisane ».
« De la barbarie à la sauvagerie ! Des terroristes viennent encore de frapper durement des jeunes élèves à Kumba. Des innocents qui ne cherchaient qu’à s’éduquer pour construire l’avenir de l’humanité. Quelle cruauté ! Quelle infamie! Sincères condoléances aux familles des victimes. Que les coupables de cette boucherie soient traqués et traduis devant la justice. La République ne doit jamais faiblir et survivra à ces soubresauts. J’en appelle à l’unité nationale et transpartisane pour faire face au terrorisme et préserver l’unité nationale”, a écrit le président le leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN).
“Il faut être particulièrement inhumain, narcissique et insensé pour penser que tuer froidement des élèves peut rallier la communauté internationale à une cause.
Il faut être désespérément fou pour penser que l’Etat peut fléchir, que les institutions d’un pays peuvent s’arrêter de fonctionner parce que des terroristes sèment l’horreur. L’Etat doit prendre ses responsabilités avec une fermeté à la mesure de l’horreur. Que ceux qui légitimement portent les revendications anglophones prennent leurs distances physiques et morales avec l’animalité !
Non! Non! Et non!”, a ajouté le député, pour marquer l’indignation de tout le peuple Camerounais.