Le Cameroun est décidément une curiosité où les ténors du parti au pouvoir passent leur temps à servir l’opposition au lieu de travailler pour améliorer leur gouvernance.
Souvenez-vous des recommandations de l’Union Africaine et du parlement européen au sujet de la crise dans le no/so dans laquelle ces institutions recommandaient de résoudre d’abord en interne cette crise qui sévit dans cette région depuis des lustres.
Comme à leur habitude, les membres du gouvernement ont apporté une solution des plus curieuse avec un statut spécial dont personne ne connait le contenu jusqu’aujourd’hui. Plus grave, ils ont déjà fixé leur date d’élection et nous nous demandons jusqu’à présent comment les populations de ces zones vont-elles faire pour élire leur représentant local. Nous avons vu également un ministre du gouvernement faire une sortie pour montrer que le Cameroun n’avait pas besoin de l’AGOA pour exister. Cela n’a pas empêché que quelques jours plus tard une mission gouvernementale s’envole pour les USA pour négocier la réintégration du Cameroun dans cette institution.
Ce fut la même chose quand ils niaient l’existence du problème anglophone. Nous assistons depuis plus d’un an aussi que le gouvernement n’a cessé sans doute de travailler pour l’opposition en général et plus particulièrement pour le MRC.
Tous ont décrié si ce n’est la lenteur ce sera l’abandon des constructions des stades devant abriter la CAN. Fidèles à leur logique, ils nous ont dit que tout sera prêt le moment venu. Voilà une énième victoire de l’opposition. Voilà que le refus d’aller aux élections par le MRC met de nouveau le gouvernement au travail.
Le sérail est plus agité que les membres même de cette organisation politique. Nous avons d’ailleurs vu toute l’agitation de deux membres du gouvernement faire une fois de plus une sortie pour parler de bout en bout du MRC.
Pour couronner l’un d’eux vient de créer une nouvelle source de tension au Cameroun en destituant un chef du troisième degré. C’est tout simplement la méconnaissance du fonctionnent de nos chefferies traditionnelles
Le fils du paysan.
