×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

La panafricaniste et activiste Nathalie Yamb interdite d’entrer dans le territoire français

Elle a été notifiée par lettre recommandée, l'arrêté pris à son encontre en janvier, l'interdisant de territoire français.

Nathalie Yamb n’est plus autorisée à entrer en France. L'activiste suisso-camerounaise a reçu vendredi dernier, par lettre recommandée, l'arrêté pris à son encontre en janvier l'interdisant de territoire en France.

L'arrêté du ministre français de l'Intérieur l'interdisant d'entrée et de séjour sur le territoire français a été notifié vendredi 14 octobre à la militante suisso-camerounaise Nathalie Yamb.

« Nous voulons nous assurer qu'elle est bien informée qu'elle est sous le coup de cette mesure pour incitation à la haine et à la violence », explique à RFI une source proche du dossier Yamb.

Agée de 53 ans, Nathalie Yamb est bien connue pour ses positions acerbes à l’égard de la France en Afrique. La camerounaise vit désormais en Suisse, après avoir été expulsée de Côte d'Ivoire en décembre 2019, où elle a été accusée de « mener des activités incompatibles avec l'intérêt national ». 

Pour justifier l’interdiction de Nathalie Yamb en France, l’arrêté signé par le Ministre français de l’intérieur évoque « des propos virulents à l'égard des positions françaises sur le continent africain, susceptibles de favoriser l'entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d'alimenter le développement d'un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France ».

Les autorités françaises estiment notamment qu'il « est à craindre que sa présence en France provoque de graves troubles à l'ordre public ».

L'activiste, suivie par plus de 200 000 abonnés sur Twitter comme sur sa chaîne YouTube, se présente sur son site internet comme « experte des questions africaines et migratoires », entre autres. Elle y évoque son surnom, « la dame de Sotchi », en référence à un discours remarqué lors du premier sommet Russie-Afrique, qui s'est tenu en 2019 dans cette station balnéaire de la mer Noire.