C’est une évidence, il faut encore lever plusieurs barrières et répondre à quelques problématiques récurrentes. Force est toutefois de constater que l’Afrique poursuit son évolution et se mue même, en actrice prometteuse du futur du monde numérique.
Il faudra compter sur le continent dans les années à venir. Notamment au niveau numérique. Avec une population jeune et très à-même de maîtriser les codes digitaux, les habitudes ont d’ores et déjà changé de Dakar à Johannesburg. En 2025 et selon la plateforme spécialisée Statista, le continent africain devrait contenir 500 millions de consommateurs en ligne.
C’est un chiffre ahurissant qui n’est finalement que le témoin d’une évolution programmée. Avec ses axes de progression et ses réussites déjà établies, comment s’établit le numérique en Afrique ? Zoom sur le sujet.
L’évolution des télécoms contribue à cette avancée
On peut logiquement citer Orange, MTN et Vodacom parmi les moteurs mais plus que certains opérateurs téléphoniques en particulier, ce sont les investissements et le sérieux des dernières années qui contribuent également à l’évolution des habitudes numériques. Plus que l’habitude prise d’ailleurs, nous noterons la capacité désormais réelle des Africains à profiter des attraits numériques. Avec toute la bonne volonté du monde avant, il semblait toujours très complexe de voir ce grand boom se faire.
Les câbles, les connexions et la démocratisation de l’accès à Internet ont ouvert le champ des possibles. Mais comme toujours et à l’instar de ce qui fut observé au sein d’autres continents et notamment de l’Asie plusieurs décennies en amont, la gentrification a également joué un rôle important.
L’arrivée d’une classe moyenne est toujours un signe économique fort et le Nigéria, le Maroc ou le Kenya sont, parmi les exemples, des évidences pour permettre à leur population d’accéder à des biens et des services en ligne.
Plusieurs secteurs ont le vent en poupe
Autre aspect résolument positif, la polyvalence et la diversité des services en ligne marquent la réelle évolution et l’explication évidente que l’Afrique a désormais accès à un univers vaste et surtout, pérenne numériquement.
Déjà précurseur et solidement installé avant tout le monde, l’univers du jeu en ligne reste la référence et l’exemple pris par beaucoup de sociétés numériques souhaitant s’implanter ou agir sur le continent. Il suffit aujourd’hui de visiter la liste des casinos en ligne disponibles depuis l’Afrique pour comprendre que ce nombre assez impressionnant n’est rendu possible que par l’attrait local.
Ce secteur a le vent en poupe et il a déjà poussé de nombreux acteurs du divertissement numérique à sauter le pas à leur tour. L’Afrique n’a plus rien à envier aux autres continents sur ce point. Mieux encore, sa jeune population pourrait être à l’origine de nouvelles tendances. Cette force est ressentie et pousse même les acteurs locaux à faire confiance à leurs pairs…
L’Afrique mise également sur le local
Tout le monde possède le modèle Amazon en tête ou même, d’autres plateformes agissant et dominant au sein du monde numérique. Et plutôt que de s’attaquer à leur modèle et courir de grands risques de rentabilité, proposer des alternatives est une chose de plus en plus courante.
Localement, prenez l’exemple impressionnant du supermarché en ligne Jumia ! Le service est abouti et aujourd’hui, nombreux sont les Africains à ne plus pouvoir s’en passer. Oui, les habitudes ont changé et plutôt qu’un service moyen d’entreprises extérieures, les locaux ont aussi mis leur confiance sur ce qui pouvait être issu de leur pays ou de leur continent.
Autre exemple majeur qui est bien plus qu’une alternative à certaines cartes de paiement ou autres portefeuilles électroniques, la start-up Anka est aujourd’hui une solution pratique et encore plus lorsque l’on sait que PayPal n’est pas disponible partout. La société ivoirienne est un exemple à suivre et l’amas progressif de nouveaux acteurs devrait progressivement diminuer les problèmes encore rencontrés.
Des problématiques perdurent. Pour quelles solutions ?
Rome ne s’est pas faite en un jour. Il faut construire, apprendre et peut-être même, se tromper pour avancer. Cette donnée est forcément expérimentée par bon nombre d’acteurs locaux lorsque l’on sait que moins de 30% des entreprises d’e-commerces présentes sur le continent sont rentables selon un chiffre de DisruptAfrica.
La gentrification et le développement sont à n’en pas douter les deux arguments qui finiront par faire pencher la balance du bon côté mais pour le moment, le monde a les yeux tournés vers le continent africain.
Un avenir radieux
La progression ne peut que marquer l’enjeu de demain avec une Afrique que l’on imagine au cœur de toutes les interactions numériques mondiales. Le monde du divertissement numérique a été l’un des premiers à comprendre cet intérêt et l’attrait des locaux a confirmé cette prise d’initiative.
Les entreprises locales croient en elles et les Africains cultivent leur goût de la découverte en ligne. L’Afrique est à la base de son renouveau et l’excitation est indéniable.