Le Cameroun adopte la biométrie contre les faux fonctionnaires

Le Cameroun  veut lutter contre les fonctionnaires fictifs avec un système biométrique.

Le Cameroun s’engage dans une modernisation de son administration publique avec l’implémentation d’un système biométrique destiné à surveiller la présence des fonctionnaires.

Annoncé par le ministre de la Fonction publique, Joseph LE, lors d’un point de presse ce 25 février 2025, ce projet vise à éradiquer les fonctionnaires fictifs, une réalité coûteuse qui a déjà conduit à la détection de plus de 10.000 agents imaginaire depuis une vaste opération lancée en 2018.

Ces faux fonctionnaires ont généré un coût d’environ 30 milliards de francs CFA par an pour l’État. Pour renforcer la transparence administrative et combattre l’absentéisme, la nouvelle technologie intégrera des solutions de reconnaissance faciale et d’empreintes digitales, authentifiant ainsi les agents à leur arrivée au travail. Bien qu’aucune date précise n’ait été fixée pour le lancement, une phase pilote sera d’abord testée dans trois administrations, avant une généralisation progressive.

Ce projet s’inscrit dans la Stratégie nationale de Développement du Cameroun à l’horizon 2030, témoignant d’une volonté de transformation numérique.

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