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Le commissariat où un inspecteur de police ne savait pas écrire : Hervé Emmanuel Nkom met le doigt sur l’affaire de faux diplômes

Hervé Emmanuel Nkom révèle le casse-tête des faux diplômes au Cameroun.

Pour l’exercice budgétaire 2024, le Ministre Délégué à la Présidence Chargé de la Défense a indiqué que des contrôles approfondis d'authentification des diplômes des candidats retenus pour la visite médicale ont révélé l'existence de nombreux faux titres.

Selon les chiffres officiels, 1312 faux diplômes ont été détectés, ce qui représente une augmentation par rapport à l'année précédente. Les faux diplômes concernent notamment :

* 01 faux GCE Advanced Level

* 12 faux Probatoires

* 64 faux GCE Ordinary Levels

* 491 faux BEPC camerounais

* 661 faux BEPC d'un pays voisin

* 83 faux CAP

Ces fausses attestations d'aptitudes ont été utilisées par les candidats pour se procurer des emplois dans les Forces de Défense camerounaises.

Pour Hervé Emmanuel Nkom, ce phénomène n'est pas anecdotique et a des conséquences graves pour la sécurité collective.

Ce cadre du parti présidentiel raconte une histoire anecdotique selon laquelle il s'était rendu un jour dans un commissariat où un inspecteur de police ne pouvait pas même reproduire une plainte en raison de ses mauvaises aptitudes intellectuelles. Hervé Emmanuel Nkom dit avoir questionné l'inspecteur sur comment il était arrivé à intégrer la police si il ne pouvait même pas écrire correctement un rapport ou un constat.

 

"J'ai été une fois dans un commissariat, un inspecteur ne savait pas reproduire une plainte. Il écrivait avec des fautes et je lui ai posé la question : comment vous avez fait pour entrer dans la police si vous ne pouvez pas faire un rapport, un constat ? Donc le phénomène des faux diplômes a des conséquences même sur notre sécurité collective."