Cabral Libii veut maintenir ses manifestations à Eseka.
Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) reste déterminé à poursuivre ses activités prévues les 27, 28 et 29 mars 2025 à Eseka, chef-lieu du département du Nyong-et-Kellé, malgré l’interdiction formulée par le sous-préfet Aurélien Mbamdja Djoh.
Le sous-préfet de l’arrondissement d’Eséka, BAMDJA DJOH Aurélien, a interdit les manifestations prévues par le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) sur tout le territoire de la localité. Les activités concernées, programmées pour les 27, 28 et 29 mars 2025, incluaient notamment une dédicace d’ouvrage, une réunion d’évaluation et prospective, ainsi qu’une tournée parlementaire.
Le sous-préfet justifie cette interdiction par la « dualité » existant à la tête du PCRN, une situation à laquelle la justice a pourtant récemment mis un terme en faveur de Cabral Libii.
Christian Ndjock Nkongo, porte-parole no 1 du PCRN, soutient quant à lui que le programme se déroulera comme initialement prévu.
Depuis décembre 2023, Robert Kona, l’un des fondateurs du PCRN, conteste la légitimité de Cabral Libii, élu président lors du congrès de mai 2019. Mais la contestation de R.Kona a été réfutée par deux décisions judiciaires en mai et novembre 2024, qui ont confirmé l’issue du congrès et la légitimité de Libii à la tête du parti.
Malgré ces clarifications judiciaires, le PCRN continue de faire face à des restrictions imposées par les autorités. Récemment, le gouverneur de la région de l’Adamaoua a également interdit les réunions du PCRN dans cette zone, agissant sur instruction du ministère de l’Administration territoriale. En réponse, le parti a organisé une réunion de crise afin de créer une équipe juridique dédiée à la protection de ses droits et à la contestation des actes jugés défavorables de l’administration.
Face à ces défis, le PCRN affiche une détermination sans faille et appelle à la mobilisation de ses membres pour garantir la réalisation de ses activités à Eseka