Les mairie de Douala et Yaoundé: prédatrices et obstacles au développement économique local

Les agissements des mairies de Douala et Yaoundé ont des conséquences désastreuses sur le secteur publicitaire, menaçant l’emploi et l’avenir de nombreux citoyens.

Les mairies de Douala et Yaoundé sont au cœur d’une polémique qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Leurs actions, critiquées pour leur opacité et leur impact négatif sur le secteur publicitaire, entravent lourdement l’investissement et le développement économique local. Les témoignages accablants de régisseurs, d’entrepreneurs et de travailleurs mettent en lumière les conséquences dramatiques de ces agissements sur la vie quotidienne des citoyens.

Les régisseurs, au premier rang des victimes, dénoncent la mairie comme un prédateur qui menace l’équilibre de la filière publicitaire en exigeant des taxes non codifiées. La réduction drastique des budgets alloués à ce secteur par les annonceurs a pour conséquence directe une baisse significative du dialogue entre les marques et leurs cibles, freinant ainsi le développement de l’industrie locale.

Pauline Manbo, cadre dans une régie depuis 10 ans, témoigne de cette situation alarmante : « Nous sommes dans l’incapacité de remplir notre mission correctement. Les budgets sont si réduits que les entreprises ne peuvent plus communiquer efficacement avec leurs clients. Cela a un impact direct sur leur chiffre d’affaires et, par conséquent, sur l’emploi. »

Outre les régisseurs, les entrepreneurs locaux sont également touchés par cette crise. En effet, l’absence d’investissements publicitaires nuit à la visibilité de leurs produits et services, les mettant en péril face à une concurrence toujours plus féroce. L’import-substitution, stratégie économique gouvernementale, se trouve ainsi compromise par les actions des mairies qui en violation de l’article 44 de la loi de 2006 qui régit la publicité donnent des passesdroits à des usurpateurs abusivement appelés ‘régulateurs’ pour commettre des abus.

Stéphane Youmbi, propriétaire d’une petite entreprise de production locale, exprime sa détresse : « Nous avons investi notre temps et notre argent pour développer notre activité, dans l’espoir de contribuer à la croissance économique de notre pays. Mais aujourd’hui, les mairies nous empêchent de nous développer envoient des agents nous exiger les taxes publicitaires non codifiées et nous menacent de fermeture. Nous sommes au bord du gouffre. »

Ce conflit entre les régisseurs et les mairies a également des répercussions sur l’emploi, avec des conséquences dramatiques pour les travailleurs du secteur. Nadia Belinga, employée dans une agence de Régie, raconte : « J’ai vu des collègues perdre leur emploi à cause de cette situation. Nous sommes tous inquiets pour notre avenir, car sans publicité, notre travail n’a plus de sens. »

Face à ces témoignages accablants, il est urgent de dénoncer les agissements des mairies et d’exiger des actions concrètes pour soutenir le secteur publicitaire. Seule une prise de conscience et un engagement de la part des autorités permettront de redresser la situation et de garantir un avenir meilleur pour l’industrie locale et ses acteurs.

Notons que le ministre des finances citant l’article c3 du code général des impôts disait clairement le 17 novembre dernier que la perception de la redevance publicitaire par les CTD est non conforme.

 

Doc 1

 

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dOC 3

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