L’avenir d’Antonio Conceiçao à la tête de la sélection nationale du Cameroun fait débat.
Samuel Eto’o, le président de la Fédération Camerounaise de Football, a obtenu de son Conseil Exécutif ce mercredi 16 février, un délai de 72 heures pour prendre une décision sur l’avenir du Portugais à la tête de l’encadrement technique des Lions Indomptables.
Dimanche dernier, sur la chaîne nationale CRTV, le Ministre des Sport et de l’Education Physique (MINSEP), le Pr Narcisse Mouelle Kombi, a pourtant fait clairement comprendre que le technicien Portugais continuerait sereinement son aventure au moins jusqu’à la double confrontation cruciale contre l’Algérie en barrage du mondial 2022.
«L'urgence ce sont les barrages en mars. La priorité ce n'est pas de déstabiliser l'équipe en la décapitant », soutenait le patron des Sports, dans le programme Actualités hebdo du 13 février 2022 sur la CRTV.
Samuel Eto’o pourrait désavouer le Pr Narcisse Mouelle Kombi ?
Difficile de répondre. Mais la bataille sur l’avenir de lusitanien de 60 ans pourrait brouiller les relations entre la Fecafoot et sa tutelle, le Ministère des Sports.
Un bicéphalisme existe depuis des années dans la gestion des sélections nationales du Cameroun et spécifiquement celui du football. La prise en charge de ces sélections étant à la charge de l’État, c’est aussi lui qui veut limiter la fédération à sa tâche basique de tutelle technique. En fait, les ministres des sport on toujours aposés leur signature au bas des contrats des sélectionneurs afin d’engager sa responsabilité financière.Samuel Eto’o n’est donc pas le premier président qui réclame cette levée de tutelle. Avant lui, Mohammed Iya affirmait que son Conseil Exécutif avait les moyens de rémunérer un sélectionneur qu’il choisira, note notre confrère de Camfoot.
Affaire à suivre…
