Brenda Biya apporte un espoir à la communauté LGBT camerounaise, selon maitre Alice Nkom.
Dans un pays où l’homosexualité est toujours fortement réprimée par la loi, Brenda Biya, la fille unique du président Paul Biya, a osé partager son amour avec sa compagne sur les réseaux sociaux. L’ancienne étudiante à l’Enam a dévoilé son orientation sexuelle en publiant une photo d’elle embrassant une autre femme.
La photo de Brenda Biya a provoqué une avalanche de réactions. Ce coming-out n’est pas sans risque pour la famille du président. L’homosexualité est encore pénalisée au Cameroun et les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexes (LGBTQIA+) dont face à des poursuites pénales, voire à des violences physiques.
Pour Maître Alice Nkom, militante pour la dépénalisation de l’homosexualité, ce coming-out un espoir pour la communauté LGBT du Cameroun. « Bravo Brenda ! Merci pour ce courage. J’espère qu’il va inspirer d’autres personnes de la communauté LGBT du Cameroun, en particulier et du monde entier », a-t-elle déclaré à RFI.
Brenda Biya a également reçu le soutien de Shakiro, une figure de la communauté LGBTQIA+ camerounaise en exil en Belgique. Cette dernière a félicité Brenda Biya pour son courage et espère que son coming-out pourrait contribuer à la dépénalisation de l’homosexualité au Cameroun.
En attendant, le coming-out de Brenda Biya ouvre une nouvelle page dans l’historique des combats pour les droits des minorités sexuelles au Cameroun.