Menacé par le gouvernement, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac) promet de ne pas abandonner son combat.
Le Redhac s’oppose fermement à l’arrêté signé par le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui abroge ses activités. En effet, le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a annoncé vendredi 6 décembre la suspension pour trois mois de plusieurs ONG et associations opérant au Cameroun. Parmi les organisations concernées figure le Redhac.
Seulement, cette organisation assure sa détermination à poursuivre son action en faveur des droits de l’homme : « Nous ne nous laisserons pas faire», a lancé de façon laconique Maximilienne Ngo Mbe, directrice exécutive du Redhac.
Rappelons que le ministre Atanga Nji base sur une correspondance de l’Agence nationale d’investigation financière du 7 juin 2021. Paul Atanga Nji, avait accusé les ONG parmi lesquelles le Redhac, d’avoir reçu 5 milliards de FCFA pour produire des faux rapports sur le Cameroun.