Le ministre de la Défense évoque le droit des gendarmes à la légitime défense dans l’affaire maitre Richrad Tamfu.
Le 3 décembre dernier à l’Assemblée Nationale, le ministre délégué à la Présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, a été interpellé par les députés concernant l’affaire de maltraitance dont a été victime l’avocat Richard Tamfu, le 27 novembre à Douala.
En défendant le budget de son ministère pour 2025, le ministre a confirmé qu’une enquête est en cours pour établir les faits de manière claire. Mais, le membre du gouvernement a surtout condamné les comportements incivils des citoyens envers les gendarmes, non sans affirmer que ces derniers ont le droit de recourir à la légitime défense en cas d’agression.
Une déclaration qui rejoint les conclusions d’un rapport d’enquête sur cette affaire, demandé par le secrétaire d’État en charge de la gendarmerie, Galax Etoga Landry.
Le document indique que Maître Tamfu aurait commis plusieurs infractions, notamment « violences à fonctionnaires, rébellion, destruction d’effets militaires, entrave à la justice et injures ». Sauf qu’en réponse, cinq gendarmes auraient agi de manière disproportionnée, entraînant des accusations d’abus de fonctions, blessures légères et violations de consignes.