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Mfou : La gendarmerie nationale met la main sur un gang de malfrats armés

La Compagnie de gendarmerie de Mfou avec sa Brigade territoriale, ont mis main vendredi dernier, sur un gang de malfrats en flagrant délit à Ngoantet, un petit village situé sur la route de Mfou-Yaoundé, dans le groupement Mvog-Amougou 1. Bilan, trois braqueurs sur cinq aux arrêts avec un receleur, un pistolet automatique saisi avec 44 munitions de 9 millimètres, des effets de maison et autres appareils électroniques récupérés, des bijoux précieux également... Le fils du chef de ce village faisait partie des braqueurs.

Ces bachibouzouks avait déjà opéré avec succès le 20 Octobre dernier à Mfou dans un petit village appelé Manassa au lieudit Mokola, dans la résidence d'un certain Tindjon Brandon Arnold un mécanicien qui se débrouille pas mal, marié et père de deux enfants. Il est né le 1er Avril 1996 à Bafoussam.

Ils sont revenus dans la nuit de vendredi dernier à Ngoantet, un village non loin, toujours par Manassa. Mais cette fois, la gendarmerie de Mfou ne les laissera pas faire.

Selon nos sources sur place, ils étaient cinq garnements qui ont braqué dans le domicile d'un certain Azegue en service au ministère des finances, à la direction du budget.

Vers 20h30, trois d'entre eux vont rentrer par effraction dans la résidence, deux vont assurer la garde extérieure. Parmis les deux stationnés dehors, figuraient un certain Mekongo, le fils du Chef de ce village. Ceux de l'intérieur vont torturer la femme et les enfants, Mr Azegue lui-même étant absent. Ces malfrats vont jeter un nouveau-né de deux mois par terre, frapper l'arme sur la tête de la femme et celle des enfants, menacer de les exécuter en cas de refus d'obtempérer...

Prise de panique, la dame donnera la position de son mari et les bandits s'engageront à lui réserver un des accueils les plus chaleureux à l'entrée du village. Entre-temps, ils vont emporter le manoir du chef de ce ménage, appareils électriques et autres effets de maison emportés, des bijoux en or également. Les téléphones portables seront aussi emportés, non sans avoir préalablement été vidés de leurs comptes Orange Money. D'ailleurs, la femme a communiqué sous contrainte, les codes d'accès à ces comptes.

C'est un membre de la famille qui va alerter la compagnie de gendarmerie de Mfou vers 21h30. La brave capitaine de gendarmerie Annette Geneviève Andong, Commandant de compagnie de gendarmerie de Mfou par intérim, va tout de suite embarquer sa brigade territoriale que dirige brillamment l'Adjudant-chef Dawaï Moussa. Lui et ses éléments armés jusqu'aux dents seront mobilisés pour rallier très rapidement le village, à l'aide du pick-up de commandement de la compagnie de gendarmerie de Mfou qu'a bien voulu gentiment mettre à leur disposition et pour les besoins de la cause, leur commandant de compagnie.

Rappelons que la brigade de gendarmerie territoriale de Mfou n'a pas de matériel roulant. Le vieux véhicule personnel du Commandant de brigade, avait lâché dans un village où l'état des routes, heureusement déjà bien reprofilées par les soins de l'actuel Maire, lui avait manqué de respect.

Il en est de même pour le commissariat de sécurité publique de Mfou.

Les gendarmes vont donc arriver sur les lieux, immédiatement après le braquage et vont tout faire pour revenir avec un bilan positif.

Trois braqueurs et un receleur seront interpellés, les deux autres braqueurs courent toujours.

Parmi ceux qui se retrouvent aujourd'hui dans les Cellules de la brigade de gendarmerie, se trouve un certain Mekongo, fils du Chef de village Ngontet. Mais le chef bandit s'appelle Mbarga Essissima, un repris de justice. Son papa est handicapé moteur, mais bien nanti grâce aux transactions foncières. Il y a également Fotso Ignace Bertrand, un bamiliké qui vient se mettre au service du mal dans le village d'autrui. Le receleur s'appelle Tendjem Richard, un bamiliké également et c'est même lui qui hébergeait ce gang de malfrats dans son atelier de menuiserie.

La gendarmerie a pu récupérer tous ce qui a été volé. L'opération de restitution de ces effets au propriétaire est en cours. Entre-temps, ces adeptes de Satan en détention, parlent encore, et c'est là qu'on retrouvera le pistolet automatique qu'ils avaient caché sous le sable au village, avec un chargeur bien plein et un paquet de munitions, 44 munitions de 9 millimètres au total. L'on saura bientôt à qui cette arme avait été dotée et comment s'est-elle retrouvée au service du mal.

Engelbert MFOMO, L’Activateur