Le Ministre du commerce fait, depuis quelques temps, l’objet d’une cabale médiatique sous forme d’une évaluation dépréciative sur l’espace public. Ceci proviendrait de deux facteurs : Le facteur politique et le facteur économique. Pourtant dans les deux facteurs, il se bat pas mal et mérite nos admirations sincères couplées à nos encouragements.
L’environnement politique camerounais est suffisamment dynamique et l’on pense déjà à un renouvellement de la classe politique. Le maître mot est de se débarrasser de tous ceux qui sont en poste. Ce qui donnerait de l’espoir aux postulants de ces postes.
Luc Magloire Mbarga Atangana payerait-il la note salée de ce contexte politique pollué ? Que nenni.
D’ailleurs, tous ceux qui brillent par leur fidélité au régime du Renouveau connaissent ce genre de problèmes à savoir, des tirs groupés des détracteurs du Président Paul Biya.
Parlons de l’environnement économique. Le contexte économique aujourd’hui est marqué par les conséquences économiques néfastes post COVID à savoir la reprise timide des échanges commerciaux internationaux, une valorisation des coûts du fret maritime. Il est important de souligner dans ce contexte économique défavorable que la demande nationale en biens et services est largement supérieure à l’offre, d’où le déficit de notre balance commerciale. Nous avons donc intérêt à produire plus que nous n’en consommons. La création des richesses nationales passe inéluctablement par une production et une transformation en produits finis de nos matières premières. Seule la commercialisation à forte valeur ajoutée de nos produits et services peut nous apporter les devises dont nous avons besoin. En dépit de ces contingences politiques et économiques, il serait de bon ton de dire que le Ministère du commerce assure avec brio et maestria les missions à lui confiées par le Chef de l’État, lesquelles se déclinent entre autres en la régulation du marché intérieur, le contrôle et la répression des fraudes.
Deux indicateurs nous permettent de vérifier si le travail de ce département ministériel est bien fait. Il s’agit de la disponibilité et l’accessibilité.
Le commun des mortels peut constater que les produits sont disponibles dans nos marchés, nonobstant les pénuries artificielles créées par les commerçants véreux et qui d’ailleurs sont très sévèrement sanctionnés dès lors qu’il ya des éléments de preuve. L’accessibilité est également un fait dans nos marchés ce d’autant plus que les prix pratiqués dans nos marchés tiennent compte de toutes les bourses. Plus la qualité est meilleure plus le prix augmente, ceci indépendamment des comportements véreux de certains opérateurs économiques qui profitent de la Psychose des consommateurs lors des fêtes de fin d’année ou des évènements sportifs comme la CAN, pour pratiquer des prix illicites ou faire disparaître les produits. Une fois de plus les contrevenants sont sanctionnés avec la dernière énergie.
Les opérations de ventes promotionnelles apparaissent donc comme un levier commercial conjoncturel nous permettant ainsi de faire face aux velléités inflationnistes de certains opérateurs économiques véreux. Il s’agit également là d’une opération d’animation de l’espace commercial et qui a pour cible le consommateur final.
Mention très honorable avec félicitations du jury et publications pour le travail, o combien efficient et éloquent, abattu par Luc Magloire Mbarga Atangana, Ministre du commerce.
Engelbert MFOMO, L’Activateur
