Après la défaite (1-0) contre la Suisse, les poulains de Rigobert Song ont droit à un sursaut d’orgueil ce lundi.
Battre la Serbie pour ne pas compromettre les chances d’accéder en huitième de finale.
Même si la tâche s’annonce rude, le manager-sélectionneur Rigobert Song se montre confiant.
Le technicien camerounais ce dimanche en conférence de presse, a évoqué la rencontre face la Serbie, la situation de Enzo Ebosse, mais aussi son avenir au banc de l’encadrement technique des Lions Indomptables.
Extrait :
«Nous savons ce qui nous attend et ce que nous avons à faire. Le match de demain est déterminant. Nous sommes juste dans l’attente de ce match pour faire notre travail. Nous nous sommes mis dans une situation difficile. Nous avons bien débuté face à la Suisse, mais à la deuxième mi-temps nous avons eu quelques minutes d’inattention et cela nous a pénalisé. Nous restons déterminés. C’est dans l’ADN des footballeurs camerounais. On n’a plus rien à perdre. Il faudrait se donner à 100%. On va pas tout changer notre dispositif. Lors du premier match, il y a eu du positif. On a pêché sur quelque chose qui nous a mis en difficulté. Il fallait retrouver les repaires. On a essayé de jouer, mais en football ce n’est pas le jeu seul qui compte. Demain, il y aura un autre visage. On va corriger ce qui n’a pas marché à savoir la finition. Si on avait marqué nos occasions, on ne serait pas dans cette situation. Il faut concrétiser nos actions ». Pourquoi ne pas utiliser Enzo Ebosse ? « C’est moi qui l’ai sélectionné. Je sais ce qu’il vaut, je sais ce qu’il peut apporter. Nous ne sommes pas venus juste pour jouer trois matchs, mais pour remporter la compétition. En club, il joue dans un système à trois défenseurs. Les choix sont faits en fonction de l’adversaire que nous avons. Tout le monde est important, mais tout le monde ne pourra pas jouer ». Son avenir à la tête des Lions « Je m’interroge dans le sens de ce qui pourrait se passer après. Je reste très positif. Le football a ses réalités et j’y crois. Mes joueurs vont se battre. J’ai un contrat de 2 ans. Je reste concentré pour demain. On aura l’occasion de voir ensuite ce qu’il y aura à faire ».
