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Musèlement de la presse: Ngoh Ngoh voudrait-il enterrer son patron ?

Pour un éditorial au sujet de la supposée brouille qui cacherait la ligne de démarcation entre les fonctions du Président de la République et celles du Secrétaire Général de la Présidence de la République (Sgpr), le journaliste Sismondi Barlev BIDJOCKA a été entendu deux fois la semaine dernière pour « fausses nouvelles et autres » par les fins limiers du service central des recherches judiciaires de la gendarmerie nationale.

N’en déplaise à certains, « Ferdinand Ngoh Ngoh n’est pas Paul BIYA », peut-on lire dans les colonnes de La Nouvelle en kiosque ce lundi 15 mars 2021. Une réalité qui dérouterait donc tous ceux-là qui voyaient déjà agir « l’esprit de Dieu » chez le « vice-Dieu ». Que nenni ! Selon le journal parcouru par la rédaction de 237actu, après son éditorial sur de prétendues «incohérences» de Ferdinand Ngoh Ngoh dont les agissements sous la casquette de SGPR donneraient matière à confusion avec ceux du Président Paul BIYA, le Pdg de la chaine de radio Ris Fm, Sismondi Barlev Bidjocka a fait l’objet de deux auditions les 6 et 11 mars 2021. « Sismondi Barlev Bidjocka, dans un post publié sur sa page Facebook le mardi 9 mars dernier nous renseigne que ce sont les «hauts responsables du renseignement» qui vont l’informer que son éditorial de vendredi 5 mars 2021 a «énervé le Sgpr, qui a demandé qu’on m’entende». Ce qui a été fait le samedi 6 mars 2021 », écrit le journal de Jean Blaise Mvié avant de souligner que «tout n’aura pas été dit au cours de cette audition puisque le journaliste sera à nouveau convoqué jeudi 11 mars dernier dans le même service et pour les mêmes motifs »

Par ailleurs, pour les mêmes motifs, le biyaïste Pr. Pascal Charlemagne Messanga nyamding, déferrait aussi à une convocation. Deux personnalités entendues, selon l’hebdomadaire, sur la base sur la base d’un même procès-verbal : celui n°427 du 5 mars 2021.

La pâle copie de Paul BIYA ?

« Pourquoi Ngoh Ngoh s’acharne-t-il sur cet homme de médias, pourtant son patron, le président Paul Biya, l’homme le plus mangé dans toutes les sauces dans les médias et réseaux sociaux, n’a jamais songé un seul instant à enfermer qui que ce soit », se demande alors La Nouvelle. Paul BIYA « n’a jamais demandé qu’on arrête ou qu’on entende un journaliste au motif que ce dernier aurait donné un avis contraire sur sa manière de gérer le pays », affirme-t-il.   Le journal de conclure qu’au moment où le vent de la transition générationnelle souffle de plus en plus fort, le Sg/Pr ne gagnerait à suivre l’exemple du chef de l’Etat, lui qui voudrait que la postérité retienne de lui, ce manœuvrier qui a apporté la démocratie et la prospérité au Cameroun. Un vœu qui semble plutôt bien travaillé jusqu’ici pour rester pieux.