Le conflit entre Samuel Eto’o, président de la FECAFOOT, et Geremi Njitap, leader syndical, s’intensifie.
La FIFPRO a pris parti, soutenant Njitap après la suspension de cinq ans et l’amende de 10 millions FCFA infligées par la commission d’éthique de la FECAFOOT, suite à un incident lors de la CAN 2024 à Bouaké.
Lors de cette rencontre, Geremi Njitap avait été expulsé après avoir voulu féliciter les joueurs, ce qui aurait été ordonné par Samuel Eto’o. La FIFPRO dénonce une utilisation abusive des sanctions à des fins politiques et appelle la FIFA et la CAF à intervenir pour protéger les droits des joueurs et garantir une gouvernance saine au football camerounais.
« Nous appelons la FIFA et la CAF à examiner de près la situation au Cameroun et à prendre les mesures appropriées pour faire respecter les normes de gouvernance, protéger les droits des joueurs et veiller à ce que les dirigeants syndicaux ne soient pas victimes de représailles à caractère politique », peut-on lire.