L’on apprend que le défunt était enseignant de littérature au lycée bilingue de Jakiri, une petite localité située dans le département du Bui, dans le Nord-Ouest, l’une des deux régions anglophones en proie aux velléités sécessionnistes.
Son corps a été retrouvé sur la route Jakiri-Mantum. Selon Cameroon News Agency, Francis Lukong a été emmené de force dans la nuit de samedi par des combattants séparatistes présumés. Pris en otage, il va « être torturé et attaché à l’arrière d’une moto et traîné sur la route cahoteuse jusqu’à sa mort ».
Un cliché de lui, écharpe du RDPC attaché au cou, au milieu de deux autres personnes, avait fait le tour de la toile. Il prenait alors part aux festivités de la fête du 20 mai.
Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux, les combattants séparatistes anglophones, eux, avaient annoncé à « leur population », que toute manifestation, de quelque nature que ce soit, et portant surtout célébration du cinquantenaire de la fête de l’unité nationale du Cameroun, est formellement interdite sur toute l’étendue de leur territoire dénommé Ambazonie, un Etat fictif qui, représente selon eux, les deux régions anglophones du Cameroun.