Nous devons davantage et plus que jamais, nous mettre en ordre de marche, pour la sauvegarde de la Paix et l’Unité Nationale

Cinquante-unième célébration de l’Etat unitaire du Cameroun. Plus que sept jours, avant la mise en route de la grande déferlante patriotique. A mesure qu’approche la date mémorable du 20 mai, la ferveur populaire gagne en ampleur.

Sur l’ensemble du territoire national, les préparatifs aux festivités montent en puissance. Aucune ville, aucun village, aucun lieu, aucune place ne voudrait être en reste du vaste mouvement révolutionnaire.

Car c’en était une, de pouvoir clamer haut et fort et de le démontrer par les actes, l’irrépressible volonté d’un peuple morcelé sans son avis, de retrouver toutes ses parties. Une ambition rarissime en cette époque du fait accompli colonial.

Ce qui semblait impensable, le peuple du Cameroun l’a réalisé, en dépit des manigances et autres pressions des puissances administrantes. Celles-là même qui ont voulu abuser et du Mandat de la Société des Nations, et de la Tutelle des Nations Unies, en faisant de notre pays, leur propriété privée.

Mais il a fallu que se lève un Peuple fier, un Peuple fort parce que divers, pour défendre sa terre déchirée. Sa Terre sacrée, sa terre génitrice, sa terre nourricière, le fondement de son Unité.

Initié de nombreuses décades auparavant, le processus du retour aux sources va connaître son apogée le 20 mai 1972. L’événement est rentré dans l’histoire, et nos devanciers, dans la légende. Ces aïeux qui ont résisté à l’oppression, rejeté la division, méprisé les offres d’assimilation, et ramené le Berceau de nos Ancêtres à sa plénitude originelle.

Pourrait-on en dire de même, parlant de ces compatriotes putatifs qui n’ont pour ambition que de transformer certaines de nos circonscriptions administratives en républiques séparatistes ? Pourrait-on en dire de même de ces autres de nos compatriotes qui aujourd’hui, profèrent de sordides imprécations contre la terre de leurs ancêtres, bien à l’abri dans des pays étrangers, derrière des nationalités transactionnelles ? Peut-on en dire de même à l’endroit des apôtres du communautarisme ombilical, qui prêchent la haine et l’exclusion de l’autre ?

La réponse coule de source. Leur donner raison, trouver des circonstances atténuantes à leurs crimes, revient à trahir l’âme et la mémoire de notre Peuple.

A l’heure où les divisionnismes coloniaux d’hier refont surface, portés par toutes sortes de séparatismes, nous devons davantage et plus que jamais, nous mettre en ordre de marche, pour la sauvegarde de la Paix et l’Unité Nationale, nos valeurs si chèrement acquises.  

 

Capitaine de Vaisseau, Cyrille Serge Atonfack Nguemo, Chef de Division de la Communication au Ministère de la Defense

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