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Odeur de Malversations financières au Minresi : Les élucubrations nauséeuses et nauséabondes d’une présumée prévaricatrice aux abois

Accusée d'avoir perçu de l'argent pour fabriquer localement 05 millions d'Hydroxy Chloroquine et 05 millions de Comprimés d'Azitrhomycine pour finalement importer ces comprimés de l'Inde et les estampiller "Made in Cameroun", Madeleine Tchuenté lève le mouchoir blanc et nie dit-on, avoir perçu quelque radi que ce soit. Elle accuse le rapport d'étape de la Chambre des comptes de n'avoir pas respecté le principe du contradictoire. Entre-temps, elle oublie être montée au créneau pour s'empresser de déclarer à mondovision être capable d'assurer une production industrielle dans un petit laboratoire de recherche. De la pure prestidigitation !

L'image que l'opinion publique garde de l'actuelle Ministre de la recherche scientifique et de l'innovation, c'est qu'elle bavarde beaucoup ; à la moindre occasion, elle montre au créneau et se met à débiter toute sorte de sottises. Généralement, ces déclarations la rattrapent toujours. Au-delà de la simple fluidité verbale qui lui est manquante, il y a même qu'elle ne vérifie pas toujours ce qu'on lui dit de dire. Soit c'est elle qui le dit mal, soit ceux qui lui disent de dire, la tournent en bourrique, aidés par le psittacisme de Mme le Ministre.

Après "Inter-espèces" avec cette affaire des chauves-souris et le pangolin, il y a eu le "Fiba-grass". Actuellement c'est la fameuse production locale de la Chloroquine et depuis quelques jours, c'est l'argent qu'elle crie n'avoir pas reçu.

Tout ça pourquoi ?

Est-elle obligée de toujours parler ?

Mercredi 19 mai dernier, pendant 7 heures de temps, Madeleine Tchuenté a été cuisinée au Tribunal criminel spécial (Tcs). Elle s’est expliquée principalement sur la gestion de l’enveloppe de 6 milliards 100 millions de FCFA qui lui a été allouée dans la lutte contre la Covid-19.

Deux principales activités au cœur de l’audition : D'abord, la production locale de la Chloroquine et de l’Azithromycine budgétisée à 4 milliards 054 millions 445 mille FCFA. S’agissant de la production de la Chloroquine et de l’Azithromycine, Madeleine Tchuenté est accusée de n’avoir pas produit ces médicaments localement tel qu’elle l’avait, elle-même, présenté au Chef de l'État. Elle est accusée de les avoir importés de l’Inde pour les estampiller ensuite «Made in Cameroun».

Autre curiosité, aucun de ces médicaments n’a été transmis au Ministre de la santé pour distribution dans les Centres de Santé.

Où sont-ils donc passés ?

Pourtant, 700 millions FCFA auraient été débloqués pour la rénovation de l’IMPM, un petit laboratoire de recherche qui devait servir à la production industrielle de ces médicaments. Quelle utopie !

15 387 629 Fcfa ont été utilisés à d’autres fins et le Minresi doit répondre.

Madeleine Tchuenté au cours de son audition, n’a pas manqué de déplorer le fait que ce rapport d’audit de la chambre des comptes, qui n’est qu’un rapport d’étape, n’avait pas respecté le principe du contradictoire. Elle a souligné face aux enquêteurs que si ses services avaient fourni aux auditeurs de la chambre des comptes les documents demandés, ceux-ci n’avaient pas été confrontés aux accusations contenues dans le rapport d’étape pour s’expliquer. Elle a à cet effet expliqué plus en détail qu’au vu de la situation urgente à l’époque, les infrastructures et le contexte ne permettaient pas à l’IMPM de fabriquer des médicaments sur place. Il s’est avéré que les installations en place avaient besoin d’une révision poussée, et que l’urgence ne pouvait commander la moindre perte de temps. À qui la faute ?

Affaire à suivre...

Engelbert MFOMO

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