Ouest-culture: Promotion et vulgarisation des cultures camerounaises au Musée Des Civilisations (MDC)

Le Musée des civilisations lance la saison pédagogique 2018-2019 avec le public scolaire.

Pour la circonstance, l’équipe du MDC a tenu une séance de travail avec les délégués départementaux de l’Education de base et des Enseignements secondaires, les responsables d’établissements scolaires et les enseignants-associés.

En l’après-midi du mercredi 21 novembre 2018, le Musée des civilisations (MDC) du Cameroun à Dschang, a lancé ses activités pédagogiques avec les publics scolaires, pour le compte de l’année académique 2018-2019.

Ce lancement a consisté en une séance de travail avec les délégués départementaux de l’Education de base et des Enseignements secondaires, les responsables d’établissements scolaires et les enseignants-associés invités, en la salle des conférences du MDC.

Dans son mot d’ouverture des travaux, Alisson Mekamwe, directeur du MDC, s’est réjouie de la collaboration diversifiée et fructueuse, que le Musée a entretenue avec les lycées, collèges et écoles de la Menoua, dès l’ouverture de son exposition, en 2010.

Continuant, elle a déploré qu’« à partir de 2014, la courbe de fréquentation de cette cible privilégiée, que sont les élèves, n’a cessé d’évoluer en dents de scie, pourtant le Musée est un support pédagogique de qualité, placé au service des élèves, au regard des contenus des programmes officiels… ».

La présentation de l’état des lieux de la coopération avec ces établissements, sur la période 2009-2017, a mis en évidence le rôle indéniable que joue le MDC, dans l’éducation des élèves. Cependant, le même exercice a aussi permis de constater que très peu d’enfants bénéficiaient des richesses, que regorge cette institution.

Les difficultés identifiées se sont situées à plusieurs niveaux : réticences des parents à s’impliquer financièrement, pour que leurs enfants s’acquittent des cent cinquante francs (150 Fcfa) de droits de visite ; éloignement et même isolement géographique de certaines formations scolaires, par rapport au Musée ;

sécurisation des enfants qui sortent pour des visites extra-scolaires ; opposition de certains chefs d’établissements, qui ne comprennent pas toujours l’impact positif de ces visites, sur la culture générale de leurs élèves, et mieux encore les nœuds qui lient l’exposition muséale aux programmes officiels.

A ces maux s’ajoute la très faible culture locale de la culture. Les échanges et débats qui ont suivi, ont cependant permis d’esquisser des perspectives d’actions, à mettre en œuvre, dans le cadre des stratégies nouvelles de coopération, entre le MDC et les établissements scolaires de la Menoua.

Un séminaire l’a montré : l’exposition permanente du MDC est un support pédagogique, pour l’enseignement.

Et en guise de conclusion, il a été convenu entre les parties, que l’équipe du MDC reformule les différentes propositions de stratégies, sous la forme de projets d’actions qui seront débattus dans l’optique d’une répartition des tâches, lors d’une rencontre à convoquée ultérieurement.

D’ordinaire, l’activité au centre des échanges se superpose sur la durée d’une année scolaire. Son objectif est de contribuer à l’accroissement du taux de fréquentation du MDC par les scolaires, afin de les inciter à se réapproprier les fondements de leurs cultures propres.

A côté de ces visites pédagogiques, le MDC offre aux jeunes plusieurs autres activités, à travers des ateliers ponctuels. Les plus fréquents étant : la peinture et le dessin, le concours d’art inter-écoles, les expositions temporaires et itinérantes dans les établissements scolaires.

Pour sa part, le contenu de l’exposition permanente du MDC repose sur les civilisations du Cameroun et leurs évolutions dans le temps. La thématique est présentée sous les angles : histoire, peuplement, ethnologie, sociologie, art et architecture.

Le séminaire organisé autour des « Points d’ancrages du patrimoine présent au MDC dans les programmes scolaires » a même montré, que l’exposition du MDC est un support pédagogique pour l’enseignement. Ouvert au public le 20 novembre 2010, cet établissement culturel est la résultat d’un projet à vocation touristique et culturelle, qui vise la promotion et la vulgarisation des cultures camerounaises.

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