Palais d’Etoudi : D’où vient réellement Mvondo Ayolo ?

C’est la question que devraient se poser de nombreux analystes, au moment où le Directeur du cabinet civil à la présidence de la République fait l’objet d’une cabale montée de toutes pièces, à travers les réseaux sociaux.

N’en déplaise à qui veut l’entendre, Samuel Mvondo Ayolo est bel et bien ministre, Directeur de cabinet civil (Dcc) à la présidence de la République, nommé par le président de la République lui-même. Ce que ne semblent pas apparemment digérer, dans le contexte blâmable actuel des batailles féroces que se livrent autour du pouvoir certains clans et réseaux pouvoiristes, les détracteurs de cet humble serviteur de la nation. En effet, depuis quelques temps, certains esprits retors se dressent contre lui dans le dessein d’assouvir leurs fantasmes. Seulement, résolument empêtrés dans leurs bulles d’illusion, ceux-ci ne semblent pas avoir de bons repères pour comprendre pourquoi Mvondo Ayolo avait été choisi il y a quelques années par le président Paul Biya, afin d’en faire l’un des plus proches collaborateurs avec qui il travaille au quotidien. Pour leur gouverne, nous avons choisi de dévoiler dans cette édition, les origines réelles de cet humble serviteur du président. Alors question : qui est réellement Samuel Mvondo Ayolo ?

Cette interrogation vaut tout son pesant d’or en ce moment où l’actuel Dcc fait l’objet d’une cabale planifiée sur la toile. A l’instar de cet audio mis en circulation il y a quelques semaines dans les réseaux sociaux par un certain Benoît Assam Mvondo, prétendument neveu du président de la République, avec pour dessein de faire chanter ce natif du Dja-et-Lobo, fils d’un ami du président Paul Biya. Il faut rappeler à ce titre que ce proche collaborateur du chef de l’Etat que beaucoup découvrent après sa nomination comme Dcc, est le fils de Moïse Ayolo, le fondateur du collège « André Mfoula », devenu aujourd’hui le collège du Dja-et-Lobo, situé en plein cœur du quartier latin de la ville de Sangmélima.

Comme son frère Assembe avait à l’époque réussi à se faire appeler « maquereau » dans le Dja-et-Lobo, à cause de ses affaires florissantes dans la commercialisation de ce poisson prisé par les populations camerounaises, Moïse Ayolo avait de son côté réussi à imposer son génie d’homme d’affaires dans le Dja-et-Lobo, face aux expatriés qui, dans ce département de la région du Sud, faisaient la pluie et le beau temps en termes d’exportation cacaoyère et de commerce général. Ceux-ci avant les années d’indépendance avaient pour nom : Panaï, représentant assermenté de Kriticos ; Takis dans la pâtisserie et la boulangerie ; le Français Roy, pour la photographie, appareils photos et pellicules ; Dimitriades dans le transport et bien d’autres.

DIPLOMATIE

C’est dans cet univers fort complexe et très fermé que grandit le jeune Samuel Mvondo Ayolo. Seulement, il ne va pas se laisser emporter par l’énorme fortune de son père, comme on l’observe dans d’autres familles fortunées. Plutôt, sous la férule d’un géniteur pointilleux et avant-gardiste, il va s’intéresser à une autre richesse : la richesse intellectuelle. C’est ainsi qu’après de brillantes études, son père Moïse Ayolo va faire de lui le diplomate de renom qu’il est aujourd’hui. C’est cette profession qui le conduit, tour à tour, au poste d’ambassadeur du Cameroun au Gabon, puis en France, avant d’atterrir au 2ème étage du palais de l’Unité comme ministre Directeur du cabinet civil à la présidence de la République. Un peu à l’instar de certains de ses aînés du Sud qui ont excellé avant lui dans ce domaine, notamment son frère du village, Simon Pierre Eko’o Etoungou, ancien ambassadeur du Cameroun à Paris, ou encore Martin Belinga Eboutou, dont certains considèrent comme l’une des figures les plus emblématiques de la diplomatie camerounaise de ces dernières années.

Source : La Nouvelle

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