partenariat ARCS/ACREST/communes de Dschang, Batcham et Foumbot: Le projet ENTER avance malgré des perturbations conjoncturelles

A travers un atelier organisé les 15 et 16 septembre 2020, les initiateurs du projet ENTER ont capacité leurs apprenants, à la collecte et au traitement des données topographiques.



INTERVIEW de Martial Tsobeng, expert en hydraulique rattaché au projet ENTER.

Le projet ENTER a été conçu pour améliorer l’accessibilité à l’eau potable, des populations vivant en zones rurale, à travers la construction de vingt (20) mini réseaux d’eau : à Foumbot, Batcham et Dschang. Et malgré l’irruption de la pandémie toujours présente à COVID-19, qui a perturbé l’implémentation du chronogramme de ses activités, ENTER continue d’avancer malgré le contexte de travail peu favorable.

C’est ainsi que ce projet a organisé un atelier de formation théorique et pratique, à Dschang, dans un double objectif : renforcer à la fois les capacités des apprenants du projet ENTER, et des personnels de son partenaire l’AMEE (Agence municipale de l’eau et de l’énergie, de la commune de Dschang).

De l’avis de Martial Tsobeng, facilitateur et expert en hydraulique rattaché à ENTER, « Les travaux se sont déroulés sur deux jours. Et durant une partie de la première journée, nous avons donné aux participants les rudiments théoriques utiles : à la compréhension de ce qu’est la topographie ; à la maîtrise des différentes méthodes de collecte, et de traitement des données topographiques… »

Au bout de cet apprentissage théorique, les participants sont tous descendus sur le terrain, où les connaissances acquises ont été mises en pratique. A cet effet, les apprenants ont opéré une mise en station du théodolite ; suivie de l’utilisation de cet instrument pour mesurer des distances et des angles de terrain, et de l’enregistrement des données sur bloc-notes.

« Grâce à cette formation, il sera produit le document d’avant-projet détaillé, de construction des stations de traitement… »

Le second jour, ce même exercice a été repris, mais cette fois à travers l’usage d’une fiole, qui est un outil plutôt conventionnel et très courant. Au terme de ces deux sorties de terrain, toute l’équipe est revenue en salle, où les données topographiques levées ont été traitées, puis transformées en informations utilisables, pour l’implémentation des activités menées.

Optimiste en fin d’atelier, le facilitateur s’est projeté sur les étapes à venir : « On peut affirmer que cette session de formation a rendu nos apprenants aptes, à mener les deux activités qui nous attendes sur les sites, des futures stations de traitement. L’un des volets de ce travail, indispensable à la bonne continuité du projet, reviendra à collecter des données spécifiques à chaque système, d’approvisionnement en eau potable.

» L’autre volet se résumera à faire des levés topographiques, sur l’emplacement des réservoirs par rapport aux points de captage, afin de définir les différences d’altitudes entre ces deux ouvrages. Grâce à l’ensemble de ces données, ENTER produira à terme le document d’avant-projet détaillé, de construction des stations de traitement… »

Le projet ENTER est financé par l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS). Sa mise en œuvre est exécutée par l’ONG ARCS (Culture solidaire), en Italie, avec le concours de son partenaire local, l’ONG ACREST (Centre africain des énergies renouvelables et des technologies appropriées), au Cameroun.

Portrait du facilitateur

Protrait du facilitateur.

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