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Partenariat Sud-Sud pour la gouvernance de l'eau, L’Union européenne subventionne un projet intercommunal de 310 000 000 Fcfa

Grâce à l’appui financier de la commission de l’Union européenne, les communes de Kyé-Ossi, Douala Ve, Fongo-Tongo, Nkong-Zem et Dschang vont entretenir un partenariat autour de la gestion durable de l’eau et de l’assainissement. Elles vont bénéficier du savoir-faire des associations PIPAD et AME.

« (…) Dans notre plan stratégique, nous avons pensé à un programme passant par l’axe Littoral-Ouest, dans l’option de faire grandir un partenariat Sud-Sud aux côtés de la traditionnelle coopération Nord-Sud. Et le programme dont nous venons de signer la convention n’est qu’une des premières actions visibles… »

Ce sont par ces mots que Dr Sanou Sobzé Martin, coordonnateur du Projet intégré pour la promotion de l’auto-développement (PIPAD), a livré ses impressions, dans l’après-midi du jeudi 12 janvier 2017, dans la cour de l’hôtel de ville de Dschang.

C’était à l’issue de la signature d’une convention de rétrocession, avec SM Donfack Beaudelaire, maire de la commune de Dschang. Un rituel identique s’est répété à Douala le lendemain, vendredi 13 janvier, entre les maires de Douala Ve et de Dschang. Une semaine plus tôt, le vendredi 6 janvier 2017, à Kyé-Ossi, le maire Donfack a paraphé le même document avec son homologue de Kyé-Ossi.

Le 10 janvier, ce fut le tour de Nkong-Zem. Ce bal s’achèvera en début de semaine suivante à Fongo-Tongo, avec la commune hôte, puis, à Dschang, avec l’Association pour la maîtrise de l’eau (AME). En tant que codemandeurs, ces acteurs se devaient de parapher la convention avec le demandeur, Dschang.

Et si à chacune de ces étapes l’on a parlé de « Signature de convention de rétrocession », c’est naturellement par opposition à la signature de la convention principale, entre la commune de Dschang et la commission de l’Union européenne, bailleur de fonds.

Professionnalisation concrètes de huit étudiants.

Il s’agit d’un programme triennal sur la gouvernance de l’eau et de l’assainissement, dont la valeur globale de l’enveloppe est de 310 000 000 Fcfa. Le nom officiel de ce projet liant ces cinq communes du Cameroun étant : "Programme intercommunal de gestion durable de l’eau et de l’assainissement (PIGEDEA)". A côté des acteurs institutionnels que sont les communes, il y a le PIPAD et l’AME, qui sont des partenaires issus de la société civile.

Ceux-ci auront la charge d’accompagner les communes, dans la mise en œuvre technique du projet pour œuvrer, selon le maire de Dschang, à « (…) l’amélioration des services de base dans les domaines de l’approvisionnement en eau potable, et de l’assainissement à travers l’aménagement de toilettes écologiques… »

Comme Dschang dispose déjà d’une structure opérationnelle dans ce domaine, elle participera sans doute aux côtés du PIPAD et de l’AME, à la mise en place d’un établissement public similaire dans les autres communes.

L’une des innovations de ce projet sera de donner un écho concret à la professionnalisation des étudiants. Pour le faire, un volet du projet a tenu compte de ces derniers, sous la forme de bourses de recherches opérationnelles, en lien avec le programme du projet, dans le cadre de leurs recherches de masters ou de thèses.

Pour sélectionner les huit étudiants appelés à intervenir dans ce programme, Dr Sanou Sobzé, par ailleurs enseignant de santé publique, a affirmé que le choix sera facilement fait. Il a alors pensé à s’appuyer avec sur des volontaires, ou encore à utiliser une méthode scientifique, tel un thème de travail donné aux étudiants sur le projet, afin d’identifier ceux qui l’on mieux développé.